Madame la Directrice,
Je viens de rentrer, après avoir accompagné mon fils, Anthony STABILE, jusque vers sa classe. Aujourd'hui, les élèves de sa classe de CP fêtent les anniversaires du mois de septembre. J'ai donc apporté des gouters et autres boissons à sa maîtresse.
Mademoiselle DENYS m'a accueilli courtoisement et nous avons enfin pu parler des légers progrès d'Anthony, sans que je sois agressée. Nous nous sommes à nouveau entendues sur la pression que nous devons maintenir sur lui afin qu'il travaille davantage et soit plus sûr de lui, de ses capacités.
Bien qu'il soit évident qu'il est déjà bien plus à l'aise avec elle et motivé comme je le connais, depuis plusieurs jours. Elle m'a donné le feu vert pour suspendre la punition de TV à la maison et je compte toujours sur elle pour me tenir au courant de l'évolution de son apprentissage (récompenses ou nouvelles punitions !). Je m'appuirai sur son avis : la tendance de sa semaine scolaire déterminera ses activités para-scolaires (suppression ou maintien de ses acquis, de ses privilèges )
Je suis ravie d'avoir enfin pu dialoguer posément avec cette maîtresse qui était aujourd'hui souriante et calme, elle semblait être plus à l'écoute de mon fils tout en restant vigilante quant à son comportement. Elle conserve mon assentiment pour persister dans la sévérité concernant son indiscipline aléatoire.
Je suis soulagée et heureuse que tout soit rentré dans l'ordre, dans des proportions normales et agréables et satisfaite des nouvelles relations qui viennent de s'instaurer entre elle et moi (et, depuis quelques jours, entre elle et Anthony)
Je vous remercie également de votre
écoute. Je suppose que je dois ce spectaculaire revirement de situation à
votre intervention, faisant suite à ma lettre.
Si tel n'est pas le cas, j'en remercie le seigneur. C'est vrai que durant
la "messe de rentrée"d'hier soir, au vu des sourires de mon fils vers sa maîtresse,
je présageais déjà une réconciliation possible et m'en réjouissais à l'avance.
Quoiqu'il en soit, mon fils est moins angoissé, plus combatif, il ne lui reste qu'à fournir les efforts nécessaires qu'il se doit de démontrer pour satisfaire sa maîtresse et sa maman, qui sont plus que jamais unies dans l'assistance et le soutien à cette tâche.
Du fond du coeur, merci beaucoup.
Bien à vous.