Et si demain c'était la guerre... à nos portes !?! et chez nous !?!

Georges W. Bush est le président des Etats-Unis, la plus grande puissance économique du monde, et le garant de l'occident, de l'économie de marché, du capitalisme, de la société de consommation, de la liberté, de la démocratie...
et à ce titre il s'oppose à l'intégrisme et au communisme...
il préserve nos valeurs profondes et calculées.
Et c'est pour cela que l'on doit le soutenir dans son combat, dans notre intérêt,
il y va de la survie de notre mode de vie.

Mais c'est surtout un ambitieux, un orgeuilleux, il a tous les ingrédients pour faire un dictateur pas miltaire mais républicain, le premier de son espèce ! il n'a qu'un objectif inavoué : il convoite le pétrole pour son pays, sous son règne !
après avoir ruiné et affamé les peuples titulaires de l'or noir, il va se payer une démonstration de technologie, un entrainement en situation réelle pour les G.I.

Il ne craint pas Sadam Hussein et se moque bien de Ben Laden, qui était son allié il y a à peine deux ans, ce même commandant politico-militaire présenté comme un terroriste-intégriste qu'il a financé et soutenu dans ses campagnes, conquètes militaires, parce que ça l'arrangeait (Afganistan...)

Ce même "barbu" était encore, il y a deux ans, en jean et tee-shirt au bord d'une piscine de ces nombreuses et somptueuses villas, quelque part dans le monde arabe ou dans le pacifique, sur la côte d'azur, dans une îles méditerranéene...
ou en costume de soie signé par un couturier célèbre de Paris ou Milan, rasé de près, parfumé, couvert de diamants.
Il paradait dans les salons branchés des capitales du monde occidental, au volant de vieilles anglaises, en belles italiennes, bravant toutes les règles de l'islam aux bras de blondes pulpeuses et infidèles, un cigare cubain, un coca ou un bourbon de 12 ans d'âge dans un verre de cristal, dans une main bien lisse et manucurée et des dollars dans l'autre pour s'ennivrer de musiques américaines et s'offrir luxe et luxure. La vie haut de gamme d'un privilégié discret.

Ce multi-milliardaire a quitté la jet-set pour se filmer aujourd'hui, les pieds nus, assis à même le sol arride, devant une grotte. Une autre image du fin buisnessman qu'il était il y a peu, dans un de ses fauteuils en cuirs d'un bureau suisse, allemand, britanique ou du Quatar. Car il y a des ramifications de ses parts, actions et autres obligations partout dans le monde, dans des multinationales de tous genres, à des postes clefs, stratégiques. Mais il est directement intouchable ! comme la mafia, les sectes. Et bien sûr, il n'est pas traqué, mais protégé par la CIA dont il a été membre dans les années 80.

La drogue, les armes, la diplomatie et les guerres par échanges commerciaux ou trafic, sont les ressources principales de la haute finance, des maîtres du monde. Les industries des secteurs primaires, secondaires et tertiaires de l'économie officielle sont juste cédées pour nourrir les moutons-élus et les moutons-électeurs croyant que ces technocrates ou énarques sont aux ordres du peuple. Et les industries cinématographiques ou des jeux, inventées pour les distraire et les convaincre qu'ils sont les meilleurs, avant de les tondre ou de les égorger.
Bush et Ben Laden ne sont que les lieutenants, des marionettes de ceux qui sont en haut, encore plus haut, de ceux qui tirent les ficelles des principaux leaders mondiaux, industriels, politiques et religieux et donc de toute l'économie mondiale.

Pour tous les médias occidentaux et les moutons la "catastrophe du 11 septembre" est un affront ou un avertissement condamnable qui doit être puni.

Mais, ne doit-on pas se poser la fameuse question : à qui profite le crime ?

A Ben Laden qui passe pour un héros aux yeux de son peuple et des pays sympatisants, une sorte de prophète de ses moutons barbus et de ses martyrs, esclaves volontairement illétrés et désinformés pour être mieux manipulés.

A Bush, qui passe pour un héros aux yeux de ses concitoyens et des pays sympatisants, un vrai patron après avoir pris la parole fermement avec des propos revanchards qui ont rassuré et ému ses moutons obèses ou cyliconés et soulagé les alliés, indirectement concernés.

Un élan de solidarité plus motorisé par la peur de l'avenir proche que par les liens de sang ou de l'histoire a été largement étalé, impudiquement. Et les témoignages, les articles, les objets souvenirs, les concerts... ont engendré des dollars, encore des dollars !
Mais la vérité se découvre et certains changent de camps, d'autres s'interrogent.

A titre indicatif, il suffit d'un week-end du 15 août et d'une cinquantaine de samedi soir, dans un petit pays comme la France, pour faire autant de dégâts que l'effondrement des tours jumelles... mais, en silence médiatique ! on parle de fin tragique ou d'inconscience, pas de l'incroyable, de l'impensable mort atroce.
Une mort vaut plus qu'une autre selon si elle est spectaculaire ou pas !?!

Les braves américains se croient depuis ce matin d'horreur, les uniques victimes du XXème siècle. Sans complexe, ils se font plaindre, et sous le couvert de leur chef envouteur, font appel à l'opinion publique, culturellement en leur faveur.
Tous les peuples occidentaux ont eu immédiatement pitié pour ces honnêtes gens, se rendant au travail, qui courraient face aux caméras des télévisions mondiales, affolés dans les rues de New-York, les visages noircis et qui cherchaient désespérement du secours dans le plus bel exemple d'imbroglio et d'incompétance des structures de la soi-disante première puissance, ridiculement désorganisée malgrè des moyens et un numéraire d'hommes considérables.

Ces hommes et femmes, jeunes ou vieux, au sommet des buildings sans fin, prétentieusement indestructibles, sont des sacrifiés, un millier de morts et un quartier ravagé.
Un millier de morts et un quartier ravagé, c'est le sort d'une dizaine de pays... chaque jour.
Des veuves et des orphelins qui n'ont connu que la guerre et la misère depuis qu'ils ont vu le jour sur la planète, des familles sans toit, des enfants sans école, des famines, des exodes tribales...
autant de World Trade Center à chaque instant, sans étalage médiatique...
autant
de familles bien plus endeuillées et bien moins indemnisées, mais qui ne présente aucun projet commercial fructueux pour notre "rambo", politicien déterminé au nom de la loi... ni doctrine valable à exploiter pour le riche capitaliste déguisé en humble et pur idéologiste, messager mystique...
et sans intérêt pour les géants du bout de la chaine.

Cette guerre est inévitable pour les bonnes raisons, l'avenir de la société de consommation des états-unis et de la communauté économique européenne (notre confort, notre liberté, notre qualité de vie...), il y va de notre sauvegarde et de l'équilibre mondial...
comme pour les mauvaises excuses du genre "c'est lui qui a commencé", "c'est lui le méchant", "c'est à notre tour d'avoir le pétrole, on a déjà tout le reste "...

Mais non ! Fanatiques sordides, politiques ambitieux ou victimes innocentes, nous sommes tous à la merci du destin tracé par des "sages", les financiers machiavéliques, qui sont assis plus haut qu'à la droite de Dieu.
Et au fait, où est-il depuis quelques temps !?!
qu'il s'appelle God, Allah ou X , chacun parle en son nom, l'implore, le défend, le prône... mais lui, qu'est-ce qu'il en pense !?!

A titre personnel, je déplore mais assume ma lâcheté. Je ne souhaite pas la guerre, même si c'est dans mon intérêt à long terme.
Oui, j'ai instinctivement peur pour la sécurité et l'avenir de ma famille, de mon pays et ...les autres, je ne m'encombre pas à y penser, ça m'attriste, mais égoïstement je me préocuppe du sort des miens d'abord et de mon peuple ensuite, alors là-bas...!.
C'est d'ailleurs un peu la position des gouvernements qui clament "non à la guerre en Irak !" conscients des méfaits d'une guerre sur la population mais également soucieux des retombées politico-économiques, des represailles, des actes terroristes sur leur territoire... les manifestants "pacifistes", hypocrites et utopistes, sont contre sans véritable raison ou ragument, mais ils sont toujours là.

Et en route pour la troisième guerre mondiale ou la Buscherie 2003 !

Le Président des Etats-Unis, munis de ses pantins personnels : un anglais, un espagnol, un italien et quelques autres représentants de pays économiquement assistés, soumis à la puissance (factice) américaine, n'attendra pas l'accord de l'ONU. Cette invasion, il la veut, son père l'a préparée, et il doit obéïr à la CIA, aux maîtres du monde : Money is Money !

Cette guerre psychologique et médiatique ne sera pas une guerre "zéro victime".

D'autant que Sadam Hussein est prêt à utiliser, jusqu'à leur mort, chaque citoyen de son peuple, c'est vrai un mégalo.
Des victimes il y en a déjà depuis des années dans ce pays, ce peuple opprimé, sous-informé, désinformé, manipulé est victime de la folie de son dirigeant et de ses croyances, et victime de l'embargo américain qui le prive du minimum vital. Il sera encore doublement victime de son dévouement à la dictature militaire de son "Raïs", la peur au ventre, et des bombes américano-britanniques.
Car les américains disent venir en Irak pour sauver le peuple, leur rendre leur liberté, mais c'est pour les soumettre à leur "soft-dictature". L'Irak est une étape.
Les irakiens sont prêts à tout : certains à mourir en martyr, d'autre à baiser les pieds des pseudo-libérateurs. Il s'agit juste de s'agenouiller devant des mains nourricières.
Bien que cela ne soit pas par générosité ou humanisme que les GI vont distribuer de la nourriture (entre deux Scuds), mais des familles vont être sauvées...
du moins temporairement... et devant les caméras, surtout !
Bien sûr, les convois humanitaires sont attendus par les hordes d'enfants affamés, et c'est bien ! .
Mais ces pauvres enfants qui courent derrière les camions de nourriture sont les mêmes que ceux qui marcheront sur des mines !

Combien de temps mettront les troupes US pour capturer ou éliminer le dictateur (la technologie le permet au centimètre près, depuis plus de 20 ans !) et ses ministres ou les reconvertir, anéantir son empire, raser ses palaces... ?

Les service secrets, la CIA... un service d'espionnage rodé et perfectionné aurait pu, depuis longtemps, "éliminer" sournoisement ou spectaculairement Sddam Hussein, Ben Laden, et tant d'autres. Mais le plus court chemin n'est pas le plus bénéfique. Ces ennemis publics sont à portée d'un piège ou d'un complot médical, ...mais de meilleur rapport vivants, perpétuants leurs méfaits sur leur peuples, ce qui en arrange d'autres : nous. Pendant que là bas, ils se battent, meurent de faim, sont touturés, nous on se goinfre de hamburgers et d'Hollywood.
Il est même un devoir de les protéger, qu'ils ne leur arrive rien, au risque de détruire notre confort. Il ne faut pas se fermer les yeux, il faut qu'il y ait ces drames pour que l'on puisse vivre nos bonheurs, c'est mathématique ! cela s'appelle l'équilibre mondial, c'est le B.A BA des sciences politiques.

Une fois que l'administration américaine se sera accaparée le pétrole pour rembourser sa mise, le prix de la guerre, elle pourra envisager un futur profit collossale, qu'elle ait trouvé ou non les fameuses armes de destruction massive...

Mais sera-t-elle digne d'une puissance conquérante ? tel que le prévoit la convention de Genève.

Les généraux, présidents et autres ministres de la grande puissance, sauront-ils choisir les priorités ? la reconstruction économiqque, politique et sociale de ce pays détruit et déstructuré, avant l'expansion de nouveau marchés.

Auront-ils la descence d'assurer la sécurité de ce peuple miséricordieux ?

Quels moyens emploieront-ils pour sauvegarder le patrimoine culturel ?
contenir les pillards, les revanchards, les illuminés religieux ?
construire un état libre : un gouvernement, une police, une administration... ?

Comment parviendront-ils à gérer l'après-guerre ? S'en soucieront-ils ?

Se suffiront-ils de ce pays ?

Quelles excuses militaires ou politiques inventeront ou exagèreront-ils pour avancer encore plus profondément dans le proche orient ?

Bien sûr mettre la main sur le pétrole, les richesses du monde arabe est de l'intérêt de tout le monde occidental, il y va du bien-être, de l'avenir de l'Amérique et de l'Europe.
Bien sûr, la plupart de ces pays sont des états complices ou financiers de terrorisme.
Bien sûr, la plupart de ces pays, à la fois pauvres et riches, sont sous l'emprise de dictateurs tortionnaires ou manipulateurs, des ayattolahs, des émirs, des rois...

Une intervention diplomatique adaptée, humainement tactique ou radicale ciblée peut suffir pour aboutir à assainir un état terroriste, libérer un peuple opprimé, instaurer la paix dans le monde, ...mais ça n'a jamais été le véritable projet, ces fausses ambitions altruistes, déjà utopiques, sont hypocritement médiatisées pour rassurer le peuple occidental, atténuer son sentiment de culpabilité au moment des informations télévisées ou le temps d'un livre, d'un voyage...

La guerre est nécessaire, la paix est inconcevable. C'est originellement dans la nature humaine et inscrit dans les principes politico-économiques.

Une intrevention militaire démesurée visant une armée vétuste et incompétante d'hommes involontaires, au milieu de civils innocents, est plus médiatique, offrant des conséquences productives illimitées pour les occidentaux.
Cela fait fructifier et progresser le commerce international (l'armement, l'industrie...) et renforce le patriotisme, la cohésion occidentale.

Le gouvernement français, la république russe et la chancellerie allemande réprouvent une intervention militaire sans preuves des inspecteurs de l'ONU. Ils n'enverront pas d'hommes investir l'Irak. Ils resteront témoins, observateurs et conciliateurs. L'avenir nous dira si c'était le bon choix. Car si la France ne veut pas se rendre complice d'une guerre économique gagnée d'avance par les USA qui ne partageront pas les récoltes avec ses alliés. Elle fera, pour un temps, l'économie des frais de gestion militaire, mais payera l'addition indirectement. Les américains, incontestables maîtres du monde, sauront y ajouter quelques taxes. Le pétrole sera cher et certains pays vont bloquer l'importation de produits français... mais la France, incapable d'empêcher cette aventure et impuissante fac à ses intérêts à long terme, n'aura pas de sang sur les mains.

Edito février 2003