Quand l "American way if life" croit donner des leçons au reste du monde !
Une grande nation occidentale et démocratique qui se permet de juger et d'imposer sa loi morale, religieuse et martiale... et qui n'est en fait qu'une dictature hypocrite et autant sauvage que les ennemis qu'elle veut anéantir au nom des valeurs et du respect des libertés !!!!!!!!!!!!!!
Et, à Cannes, la palme d'ord est attribuée à un "agitateur" qui dénonce les agissements de la "famille Bush"(CQFD) et qui remercie le jury international et les français d'avoir "donné aux américains la possibilité d'ouvrir les yeux" , de s'informer, de cesser de se désinformer...
C'est vrai, qu'il règne, en France et dans les milieux intellectuels du monde entier un "anti-américanisme" exacerbé, la presse en fait ses gros titres et n'hésite pas à tirer sur l'ambulance...
Mais désormais tout le monde sait que les portes-paroles des institutions politiques et militaires américains ont menti à leur concytoyens, ont tenter de manipuler l'opinion publique du reste du monde...
Et pourtant, ce n'est pas ni tout blanc ni tout noir...
Et, finalement, à toute chose, malheur est bon. Quelque soit l'épreuve, il faut en tirer quelque chose de positif, c'est plus que "médiatiquement correct" d'être laïque aujourd'hui, c'est presque vital.
Garder l'arrestation de Ben Laden au chaud pour la veille des éléctions présidentielle américaines relève davantage du phantsme de quelques journalistes, comme l'aurait été celui soit-disant "programmé" de Sadam Hussein. c'est en fait, en resserrant les mailles du filet autour de ses proches, qu'un détail a amené les services secrets a capturer le dictateur en fuite.
Les américains ne sont pas totalement
tous des abrutis, l'armée américaine n'est pas entièrement
composées de novices ou portoricain espérant ainsi obtenir la
nationalitéet se créant, d'abord au front en Irak, un avenir
aux Etats-Unis... ni d'adolescents assimilés-délinquants et
de femmes dominatrices en chaleur... les autorités ont aussi leur lot
de stratèges au grand coeur...
bref, les ricains ne sont pas tous des pourris...
Ilne faut pas oublier, ni minimiser qu'ils ont apporté en Irake la démocratie et que ce n'est pas de leur faute si les irakiens ne savent pas quoi en faire, car ce peuple libéré depuis plus d'un an, n'a toujours pas rédigé une seule ligne de la nouvelle constitution, pour leur avenir, pour leur autonomie, leur liberté et ils ont dilapidé tout les capitaux apportés par les américains et la communauté internationale.
Certains soldats font des conneries, prennent des photos de prisoniers, commettent des humiliations violents et impardonnables, qui sont bien entendu à condamner, mais d'autres apportent quotidiennement leur aide à la population. Les tortures existantes durant la dictature du Raïs (des enfants physiquement torturés devant leurs parents, par exemple) ne s'effaceront jamais de leur mémoire collective, la mise en condition psychologique (simulacres d'éxécution, par exemple) est employée par tous les camps, dans toutes les guerres et sont infiniment moins douloureuses que ce qu'ont connu les irakiens durant les précédentes decénies de dictature. Ils ne sont même pas choqués par ces faits, ils sont révoltés parce que ces violences et humiliations ont été commises par des américains contre des irakiens, par des chrestiens contre des mulsulmans, par des femmes contre des hommes, c'est plus profond que cela, l'échelle de valeur du mot "torture" n'est pas la même pour un journalsite occidental que pour une civilisation moyen-orientale subissant les dictatures, les guerres, la famines depuis des siècles... tout est relatif. Ils ont tout simplement mal accepté que ces "plaisanteries de mauvais gout" aient été commises par des étrangers qui leur ont apporté la liberté, la démocratie, c'est le paradoxe et l'idée que ce ne soit plus "en famille" qui les touche, et encore pas plus que cela...
Car les américains ont apporté, et ils le clament, plu sde positif que de négatif. Ils ont su faire la guerre, les débarasser du dictateur mais ont échoué dans la paix, l'après-guerre, la reconstruction... ils n'ont pas su préserver les initiatives, trouver les relais dans la population, les institutions et sont très souvent mal tolérés par leur incapacité, maladresses... un jeune Marines est plus dangereux qu'un rebelle ou un terroriste car il panique, il n'est pas convaincu et il tire vite...bien que ce soit toujours davantage des irakiens tués par les resistants ou terroristes qui meurent sous les balles, que des américains.
Après le départ des américains, les irakiens vont entrer en guerre civile, déjà amorcée, car chaque tribue, chaque parti politique, communauté religieuse est en train de s'armer. On s'engega vers une libanisation de l'Irak, une islamisation progressive.
Du temps de Sadam Hussein, c'était réellement une horrible dictature, mais une dictature laïque, les islamistes adoptaient un profil bas et étaient souvent massacrés. Il y avait des cinémas occidentaux, des cabarets... aujourd'hui, les garçons de café hésitent à servir de l'alcool, ils craignet de tomber sous les lance-rockets. Les femmes sont de plus en plus voilées, (même les journalistes occidentales) non pas par conviction mais pour apaiser les ragards des intégristes se popularisant dans la population, la cruauté des calomnies, les enfants de la rue qui jettent des pierres aux femmes "libres",
C'est l'iranisation de l'Irak. Les islamistes
n'ont pas encore pris le pouvoir mais ils ont pris le contrôle des esprits,
dans les meours (à l'école, il n'y a plus de mixité,
dans les clubs de sport, il y a un jour pour les femmes, contre cinq pour
les hommes.
Et pire encore, après leur départ, les américains seront
tenté, risquent de devoir pactiser avec les islamistes pour continuer
à contrpoler le pétrole et la démocratie indépendante
ne s'installera jamais en Irak. La base de l'état major américain
deviendra une ambassade, le transfert de souveraineté politique est
proche mais incertain, car le gouvernement qui se met en place n'est pas assis
sur une population rassemblée, sur une police et une armée capable
d'assurer la sécurité aux citoyens contre eux-même.
Sadam Hussein sera jugé et sans doute condamné à mort, le pétrole sera aux mains des américains...
Tout ça pour ça !
Tout ça pour du pétrole, pour garantir les privilèges des occidentaux...
Rappel des faits :
10 MAI 2004
Un rapport du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dresse un catalogue des méthodes utilisées dans les prisons de la coalition anglo-américaine en Irak pour faire parler les prisonniers, et qui vont de l'humiliation au passage à tabac.
Selon le rapport, dont l'AFP a obtenu une copie, "ces méthodes de coercition physique et psychologique ont été utilisées par les services de renseignement militaire de manière systématique pour obtenir des aveux et arracher des informations".
La liste comprend :
- "encagouler (les prisonniers), pour les empêcher de voir, les désorienter et les empêcher de respirer librement, (avec) un ou deux sacs", dispositif parfois complété par un "bandeau élastique sur les yeux". Le prisonnier masqué est d'autant plus stressé qu'il ne voit pas venir les coups et les interrogateurs peuvent "rester anonymes et donc agir dans l'impunité", note le CICR. La cagoule peut être maintenue pendant quatre jours consécutifs. On ne la retire que pour manger, boire ou aller aux toilettes.
- lier les mains du prisonnier avec des menottes souples très serrées qui peuvent provoquer des lésions sur la peau, voire endommager les nerfs.
- le frapper avec des crosses de pistolet ou de fusil, lui donner des gifles, des coups de poing ou de pied sur diverses parties du corps (jambes, côtes, reins, testicules).
- maintenir le prisonnier face contre terre à l'aide d'une botte- le menacer de mauvais traitements, de représailles contre sa famille, d'exécution immédiate ou de transfèrement à Guantanamo (base américaine à Cuba où sont détenus sans jugement des suspects de terrorisme)
- laisser le prisonnier nu pendant plusieurs jours à l'isolement dans une cellule totalement obcure, le priver de sommeil, de nourriture ou d'eau.
- l'exhiber nu, à l'extérieur des cellules, devant d'autres prisonniers et des gardiens, "la tête parfois recouverte d'un sous-vêtement féminin"
- le forcer à se tenir debout, nu, contre le mur de sa cellule, "les bras levés ou la tête recouverte d'un sous-vêtement féminin pendant de longues périodes, tandis que les gardiens, y compris des femmes, se moquent de lui et le photographient dans cette position".
- l'attacher, plusieurs jours de suite pendant plusieurs heures d'affilée, par des menottes aux barreaux de sa cellule "dans une position humiliante (nu ou en sous-vêtements) et/ou pénible, provoquant une douleur physique".
- faire entendre au prisonnier encagoulé un bruit ou une musique forts, l'exposer au soleil pendant plusieurs heures, "y compris à l'heure la plus chaude de la journée quand la température peut atteindre 50 degrés centigrades ou plus"
- le forcer à garder pendant longtemps des "positions pénibles comme être accroupi ou debout les mains en l'air"
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11 MAI 2004
L'armée américaine a annoncé avoir ouvert une enquête sur des accusations de mauvais traitements lancées par un Afghan, détenu en août 2003 dans des prisons militaires américaines en Afghanistan, et qui affirme avoir subi "les même tortures" que certains prisonniers irakiens.
"Hier, les responsables des forces de la coalition se sont vus notifiés des allégations faisant état de mauvais traitements sur un détenu. La coalition a lancé immédiatement une enquête sur le sujet", a indiqué mercredi au cours d'un point de presse un porte-parole militaire américain, le colonel Tucker Mansager.
L'enquête est menée par des officiers de la Division d'investigation criminelle de l'armée, qui rendront leurs conclusions au "Commandement des forces combinées en Afghanistan", selon le colonel Mansager.
Elle porte notamment "sur des mauvais traitements, des cas de privations de sommeil et de mauvaises conditions de vies". "
L'ambassade des Etats Unis a appris par voie de presse qu'un Afghan, officier de police, détenu par les forces de la coalition à Gardez (sud-est) et Bagram en août 2003, a affirmé avoir été déshabillé, photographié nu, frappé et soumis à des jeux sexuels lors de son incarcération", a précisé un communiqué de l'ambassade.
Le même jour la Commission afghane des droits de l'Homme a annoncé enquêter actuellement sur 44 plaintes liées à la présence de l'armée américaine en Afghanistan. Ces plaintes portent sur des pertes civiles ou des destructions de biens pendant des bombardements US, des cas d'usage injustifié de la violence au cours d'opérations militaires. Quelques unes sont en rapport avec des cas de détention, a dit la présidente de la Commission, Simar Samar.
Après l'Irak, le scandale des prisonniers éclabousse le second front de la guerre "contre le terrorisme" menée par le président George Bush.
Plusieurs centaines d'Afghans et de "combattants anti-coalition" -leur nombre est inconnu- y ont été arrêtés et détenus dans le plus grand secret depuis le début de l'opération Liberté immuable fin 2001 contre les talibans et leurs alliés de l'organisation Al-Qaïda.
Dans un article publié mercredi par le quotidien américain New York Times, Sayed Nabi Siddiqi, 47 ans, ancien officier de police originaire du village de Sheikho près de Gardez, affirme avoir subi "les mêmes traitements que sur les photos de prisonniers irakiens montrées à la télévision".
Détenu 22 jours sur la base US de Gardez, 12 jours à Kandahar (sud) puis une semaine à Bagram, M. Siddiqi a affirmé au New York Times avoir été humilié de façon répétée pendant sa détention.
"Ils se moquaient de moi, me posaient des questions grossières, du genre: avec quel animal j'aimais avoir des relations sexuelles. (...) Ils imitaient la chêvre, la vache ou l'âne. (...) ils m'ont frappé tellement que j'ai dû leur répondre la vache", a-t-il raconté.
"Ils insultaient nos femmes, les traitaient de prostituées", a raconté M. Siddiqi, qui a affirmé qu'à plusieurs reprises, ses interrogateurs ont introduit leurs doigts dans son anus et touché ses parties génitales. Il a également affirmé avoir été forcé de se mettre à genoux, la tête sur le sol tandis que des soldats lui marchait sur le cou. "
Selon nos informations, c'est la première fois que quiconque au sein de la chaîne de commandement ou de l'ambassade des Etats Unis recoit de telles allégations de mauvais traitements", a dit l'ambassadeur des Etats-Unis, Zalmay Khalilzad. "
Nous ne sommes pas informés de l'existence de photos sur cet incident présumé", a déclaré le diplomate.
Selon des responsables afghans, plusieurs centaines de personnes liées à l'ancien régime des talibans seraient retenues à Bagram (50 km au nord de Kaboul) et dans les bases américaines de Kandahar (sud), Asadabad (nord-est) et Khost (sud-est). Interrogé mercredi, la délégation du CICR à Kaboul s'est refusée à tout commentaire.
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12 MAI 2004
Un Américain décapité en Irak en réponse au scandale des sévices en prison
Un civil américain a été décapité par ses ravisseurs en Irak suscitant une onde de choc aux Etats-Unis déjà ébranlés par le scandale des tortures des détenus irakiens, alors que les combats entre miliciens chiites et troupes d'occupation au sud de Bagdad ont fait au moins 25 morts.
La coalition conduite par les Etats-Unis, malgré toutes ces difficultés, continue néanmoins le processus de transfert des ministères aux Irakiens, avant le transfert du pouvoir prévu au 30 juin. Jusqu'à présent 10 ministères dont les Affaires étrangères ont été remis aux Irakiens.
L'Américain, Nicholas Berg, un homme d'affaires de 26 ans disparu depuis la mi-avril en Irak où il était à la recherche de contrats, a été décapité selon des images vidéo diffusées mardi soir sur un site internet considéré comme proche du réseau terroriste Al-Qaïda d'Oussam ben Laden. Le Département d'Etat a confirmé que le corps découvert sur le bord d'une route près de Bagdad était le sien.
Les deux chaînes arabes d'information en continu Al-Jazira et Al-Arabiya ont diffusé des séquences vidéo précédant la décapitation. Al-Arabiya a diffusé une brève séquence montrant cinq hommes masqués se tenant derrière l'Américain, assis sur le sol. Elle a coupé les images juste au moment où l'un d'eux, armé d'un grand couteau ou d'une épée, s'apprêtait à trancher la tête à l'Américain.
Al-Jazira a diffusé des images des cinq hommes, cagoulés, avec à leurs pieds leur victime, les mains liées, en tenue couleur rose orange, rappelant celle des détenus sur la base américaine de Guantanamo (Cuba). Al-Arabiya et Al-Jazira, les plus regardées dans le monde arabe, n'ont pas, à l'instar des chaînes américaines, diffusé les images de la décapitation elle-même, une scène "insoutenable" selon celles-ci.
Selon Al-Arabiya, l'un des cinq hommes a lu un communiqué dénonçant les sévices perpétrés sur des prisonniers irakiens par des soldats américains à la prison d'Abou Ghraib, près de Bagdad.
La décapitation aurait été menée par Abou Moussab al-Zarqaoui, responsable présumé d'Al-Qaïda, recherché pour plusieurs attentats meurtriers en Irak, selon la chaîne qui prend soin d'indiquer que l'authenticité des images n'a pas été confirmée de source indépendante.
L'annonce de la décapitation est intervenue en pleine réunion de la commission des Forces armées du Sénat à Washington, consacrée au scandale des sévices qui ébranle l'administration Bush. Elle a aussitôt provoqué des réactions outragées et la classe politique américaine a appelé le monde arabe à la condamner sans réserve.Le sénateur républicain Wayne Allard a regretté que l'affaire d'Abou Ghraib ne soit pas restée secrète. "Quand on rend des choses publiques, c'est ce qui arrive, on exacerbe l'antagonisme de l'autre bord et on devrait y réfléchir".
Nombreux ont été les parlementaires à établir la différence entre "la sauvagerie" de cette exécution et les sévices et humiliations, certes très condamnables mais pas mortels, subi par les prisonniers irakiens.
Un haut responsable militaire, le général Antonio Taguba, a affirmé devant le Sénat que la responsabilité des sévices à Abou Ghraib incombait directement à une poignée de geôliers et à un commandement totalement déficient sur le terrain. La chaîne de télévision américaine CBS devait diffuser mercredi le journal vidéo filmé au quotidien par une femme militaire américaine en Irak, montrant les conditions de détentions des détenus irakiens.
A Londres, le quotidien The Daily Mirror, citant le témoignage anonyme d'un militaire britannique, affirme que les mauvais traitements infligés par des militaires britanniques à des détenus irakiens étaient "tolérés jusqu'au sommet de la hiérarchie".
Sur le terrain, au moins 25 miliciens chiites radicaux ont été tués dans des affrontements avec des soldats américains de la coalition dans la nuit dans la ville sainte de Kerbala, (centre de l'Irak), selon un responsable militaire américain. Sept soldats américains ont été blessés.
Selon des témoins, la coalition a lancé une importante opération militaire dans le centre ville, autour d'une mosquée tenue par des miliciens du chef radical Moqtada Sadr.
Entre-temps, des dignitaires de Najaf, autre ville sainte à 160 km au sud de Bagdad, ont indiqué être parvenus à un accord en sept points destiné à mettre fin aux combats. L'accord, qui doit être approuvé par la coalition pour avoir une chance d'être appliqué, a reçu le feu vert des grands ayatollahs de Najaf, selon Mohammad Moussaoui, représentant de l'Organisation de l'action islamique.
Enfin, Saddam Hussein et une centaine d'anciens responsables du régime déchu détenus par la Coalition en Irak seront remis aux Irakiens avant le transfert du pouvoir prévu le 30 juin, selon un juriste irakien Salam Chalabi. Cependant, les responsables américains ont indiqué qu'aucune date n'avait encore été décidée pour un tel transfert.