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le 1er mai, c'est férié, c'est la fête du travail, fête devenue syndicaliste et l'occasion de xièmes manifestations sur tout le territoire, de revendications plus ou moins utopistes. Pour notre famille c'est l'occasion de fêter un "travailleur", un vrai travailleur qui a vraiment travaillé... pas un 35 heures par semaine, non un 115 heures par semaine, durant plus de 40 ans. En fait, on fête ses 65 ans. Il n'était pas là le 20 avril, alors avec un peu de retard : "bon anniversaire Papi Dédé" !

1er : aujourd'hui, ça fait juste un mois que j'ai un Quad.... et pour fêter ça : j'ai mon premier accident !Je me suis approché trop vite et trop près de bord du bout de la terrasse en haut des escaliers et je me suis retrouvé en bas avec le quad ... je me suis brûlé avec le pot... papa m'a engueulé et m'a hurlé dessus en essayant de comprendre "mais comment t'as fait ?c'est pas vrai '... etc... il m'a redressé, a sorti l'engin du précipice avec peine (c'est lourd). Maman n'a même pas daigné s'en mêler, elle entendait de loin et croyait que le quad était cassé à entendre les cris de papa en colère. On rentre enfin à la maison, moi en pleurs, papa déjà plus calme...Un bref regard général de contrôle de ma mère, de la Biafine et aucun commentaire sinon "je savais que ça arriverait... il va trop vite, il se sent trop sur de lui..." et s'adressant à papa "tu ne lui impose pas de limite, tu le laisses faire, il croit maitriser la machine et se déconcentre... voilà ! on est maintenant deux à se faire engueuler... du coup ça me console et papa dit "c'est le métier qui rentre"

mercredi 3 : Centre aéré. Aujourd'hui Parcours de santé et jeux en plein air.

En début de soirée, je chahutte avec Tatie et comme d'habitude, elle a beau me demander, me supplier d'arrêter, je continue et... je la bouscule... et elle tombe. Quand papa et maman arrivent sur les lieux du délit ils sont affolés. papa relève Tatie qui est toute palotte... moi par contre, je suis rouge comme une tomate. J'ai droit à une engueulade (une de plus) mais sans cri (c'est pire, ça laisse préjuger des represailles) de la part de maman et une leçon de morale et... elle prend lentement les clefs de mon Quad, me sourit et me lance "une semaine sans Quad, tu auras ainsi plus de temps pour réfléchir à ton comportement" et elle tourne les talons. Je reste sans voix et suffoqué par la sentance. Depuis, elle est d'une froideur qui me glace jusqu'aux os.

Jeudi 4 : maman me fait toujours la gueule et ne cède pas face à mes réquisitoires, mes pleurs, mes menaces... toutes les tentatives pour l'amadouer, la culpabiliser... verdict incompressible : une semaine à pied !

En plus, Tatie lui a répété qu'hier soir en rentrant de ma leçon de moral, je lui ai reproché de m'avoir dénoncé et lui ai demandé "tu es qui pour moi ?" elle m'a répondu "Ton arrière grand-tante" et je lui est rétorqué "et bien, dis-toi bien qu'à partir de maintenant, tu n'es plus rien pour moi...!"
Inutile de vous dire le choc que cela a provoqué dans le cerveau aiguisé de ma mère... ce soir, j'ai pris le reste... elle a su aussi que quand Tatie veut se plaindre de moi à maman, je l'empèche de lui téléphoner ou d'aller sur le balcon pour l'appeler... Maman m'a alors traité de "délinquant", elle dit que je suis un apprenti tortionnaire ou assassin en agissant de la sorte, je fais peur à Tatie et j'use de ma force, de ma voie pour défier le peu d'autorité qui lui reste. Maman ne me le pardonnera pas de sitôt. Papa lui a déjà oublié ! Maman le méprise pour son manque d'intérêt à mon éducation et le lui fait savoir... je tente des approches pour faire réviser mon procés par papa ! et c'est bien parti, quoique maman en pense, elle ne pourra pas empêcher papa de lever ma punition (puisque c'est lui qui a payé le Quad, comme il dit... c'est un papa sympa mais en fait, ce n'est pas un bon père du tout (!)

Dimanche 7 : c'est la "Fête de la Fleur de l'Oranger". J'y suis déjà depuis 9 heures ce matin quand papa et maman me rejoignent (c'est à 5 minutes à pied de la maison, c'est sur la place de la Chapelle où j'ai été baptisé il y aura un an demain). J'assiste à la messe, je suis sur les bancs de touche (autour de l'hotel, et je sers de temps en temps d'apprenti "enfant de choeur" pour le père Chambon (je lui passe le pinard !). Quand c'est fini papa et maman on réapparu et on se retrouve tous dans la foule. Le cortège traditionnel et la fanfare... c'est chouette !... une photo avec Monsieur le Maire... c'est chouette aussi ! (j'adore ça !) papa achète des terrines de grive, de faisan et des pots de basilic ail de piment ail à son pote, un vieux artisan... et on rentre vers la maison... maman s'arrête chez une voisine goûter son "limoncello" et sa "liqueur de fleur d'oranger" et on rentre (un peu moins droit !) manger avec Papi Dédé, Mamia (et Athos !) chez Tatie déjeuner en famille. Papi se régale avec les terrines, puis on déguste un lapin, (de la ferme de Raymond, donc un lapin que j'ai connu, que j'ai nourri etc... mais on me fait croire qu'il vient de la boucherie Robert à Antibes pour que je me laisse convaincre d'en manger)... après déjeuner, on retourne à la fête Papa, Maman, Papi Dédé et moi et Papi achète des terrines...2 pots de chaque... non, 3 !...du coup, il a droit à un pot de basilic et ail gratuit et une réduction.

Lundi 8 : c'est encore férié... on va se ballader avec papa et maman... on achète un bassin à Botanic... papa va construire... pardon, Jean-Luc va construire un bassin à poissons rouges japonais !

Mercredi 10 : la matin, je vais au caté, j'ai pas envie d'aller au centre aéré et c'est Papi Dédé et Mamia qui viennent me chercher à la sortie ; on va à Cannes : resto et super longue ballade au soleil, toute la rue d'Antibes (avec un arrêt à Soho où je me fais offrir des gadgets (des conneries dit maman) "Deaddle" (un réveil, une règle etc...) et toute la croisette aller-retour ! on est crevés !

Jeudi : Maman appelle tata Colette et tonton Michel partis quelques jours dans l'aveyron et en Bourgogne, chez tata Chantal ; ils sont à Châlon avec Sylvie et sa copine Stéphanie... on se passe le bonjour et se fait des bisous... tout le monde va bien.

Samedi 13 : papa et maman viennent me chercher à l'école, on va au Quick de Villeneuve et on mange inbstallé sur la Promenade de l'hippodrome... comme d'hab ! et on va à Cap 3000, un tour rapide, mes parents commencent en avoir marre que je veuille aller à Cap 3000, ils ne veulent pas que ça deviennent une habitude ! papa et moi on mange une glace, maman entre et sort des boutiques, elle s'achète un sac et papa m'offre le livre que maman a refusé de m'acheter la semaine dernière... puis on va au M.I.N. (Marché d'Intérêt National) à Nice, c'est une journée entrée libre : on s'achète des plantes à fleurs, du saucisson italien, du parmesan... je fais quelques tours de vélo sur le circuit de la prévention routière...
On rentre, je fais du Quad pendant plus d'une heure... le temps se gâte... j'espère qu'il va faire beau d'ici lundi pour l'arrivée de ma petite cousine !

Lundi 15 : je vais à l'école et quand je rentre ma petite cousine Valentine (en fait, Pascale, sa mère, est la fille de tonton Pierrot, le mari de tata Chantal qui est la soeur de Mamiaia, la mère de papa... ! on n'a donc aucun lien de sang, mais c'est quelquefois bien mieux !) Elles sont arrivées en début d'après-midi et sont déjà à la plage... enfin elles arrivent toutes "roses", je suis très content. Après la douche, on mange tous ensemble sur la grande table, sur la terrasse... c'est chouette ! glace au dessert... ! c'est un moment bien sympa !

Mercredi 17 : je suis de la partie ! on va à la plage de la Salis, papa nous rejoint pour déjeuner avec nous (salades de crudités, charcuterie... compote... tout est resté bien frais, c'est bien ! puis on va tous en mer sur le bateau de papa. Il ne fait pas mauvais, mais le ciel n'est pas bleu azur, c'est brumeux... dommage pour les photos... mes nos invitées sont tout de même enchantées. Bon, Pascale est subitement revenue au "blanc" durant la traversée, mais s'est bien tenue et a repris des couleurs plus décentes dès qu'elle a retrouvé le plancher des vaches. Valentine a piloté aussi et ça lui a bien plu. On a fait le tour du Cap d'Antibes jusqu'à l'Eden Roc et on est rentrés au port. Puis, on a retrouvé nos places sur la plage de la Salis où on a fait des chateaux de sable avec des copains éphémères, on s'est baigné dans l'eau glacée, j'ai même sorti le tuba et les lunettes... tandis que les mamans ont papoté en grillant. Alors que Valentine, la blonde, prend un teint doré... nous devenons tous rouges et commençons à ressentir la douleur d'une cuisson trop élevée !

Jeudi 18 : les filles vont à Vallauris le matin alors que papa travaille et que je suis à l'école... pffuu ! et elles sont à la plage l'après-midi... elle est pas belle la vie ! enfin de journée, elles vont faire les boutiques à Juan les Pins. En rentrant, je fais faire du Quad à Valentine qui s'éclate, sourire affiché, mais qui ferme les yeux dans les lignes droites... plus rapides !
Puis on mange (risotto aux gambas... miam !) et c'est déjà le dernier repas ensemble et leur dernière nuit... snif !

Vendredi 19 : dernier petit déjeuner sur la terrasse pour les filles en pyjama, cheveux en bataille et... lunettes noires ! Valentine et Pascale rentrent dans la grisaille de la Bourgogne, elles montent dans le TGV dans la matinée... maman en a gros sur le coeur... snif !
...vendredi soir, c'est calme à la maison... elles nous manquent...
on n'a même pas envie de manger, on grignotte sur la table de la cuisine...
oh les filles : revenez !

Papa est revenu nous chercher vers 17 h et on est allés chez Mamiaia et Papi Bilou. On a d'abord croisé mon cousin Tom, qui nous a fait de beaux sourires et tonton Sébastien. Puis, on est monté et on a papoté avec Mamiaia, rejoints un instant avec tata Céline qui venait récupérer son chien Rambo que Bilou garde la journée. Papi n'a ouvert la bouche que pour gueuler après Rambo ou Mamiaia, mais pas pour discuter, il ne s'est d'ailleurs même pas levé pour dire bonjour. Pascale a de loin préféré l'accueil du plus petit des 3 hommes Stabile du Bijou plage... Tom, il est bien agréable, mais on n'a même pas pu le prendre dans nos bras, ni même faire une photo des enfants ensemble par exemple... dommage !

Samedi 20 : maman qui est déjà bien triste du départ de Pascale et Valentine est en plus très énervée depuis hier... son ordi est en panne... après plusieurs aller-retours, le verdict tombe : il faut en créer un nouveau. Du coup, papa et maman tardent à rentrer et loupent Papi Dédé et Mamia qui sont venus à Vallauris nous dire au revoir, avant leur départ demain en croisière autour de la mer Baltique durant une semaine.
Ce soir, papa et maman doivent intervenir à l'hôtel Le Tiercé à cause de nouvelles nuisances sonores provoquées par la musique du restaurant...
ils rentrent vers minuit et demi... moi, je dors depuis longtemps déjà !

Mercredi 24 : j'ai pas envie d'aller au centre aéré, je préfère aller au caté (on joue au foot pendant la récré !). mauvaise nouvelle : François l'arcodéoniste est décédé des suites d'un cancer... on est tous très triste et on chante pour lui.
Ce soir, on va dans le vieil Antibes, à la Gravette regarder le départ de la régate Antibes/Calvi de 160 voiliers, dont Pascal, le collège et copain de papa. C'est beau, il y a Jean-Pierre Dick, le skipper champion qui est venu participer à cette aventure, après celle du début de semaine à Nice..

Samedi 27 : matin école, c'est maman qui m'accompagne et vient me chercher... papa est chez Pépé Jo et Mémé Dina : il lave les escaliers, les parvis avec son karcher et finalement il mange avec eux (à 10 h 30 !) des farcis "maison" avec courgettes du potager de pépé...
L'après-midi, on change nos habitudes, on laisse la place de la visite familiale chez Pépé et Mémé pour tonton Sébastien, tata Céline et Tom... un grand voyage... de 35 kms... un événement dont St André n'est pas prêt de se remettre, même tata Colette et tonton Michel ont eu le grand privilège de passer un moment avec eux et d'apprécier les sourires de Tom qui a pris son goûter et a trotté un peu sur la terrasse. Tata Colette était aux anges bien qu'elle aurait (elle aussi) avoir la joie de le prendre un peu dans ses bras... à l'année prochaine ! non, le 2 juillet pour fêter les "un an" de Tom... déjà un an ! Il est tout près de marcher... le temps passe vite !

Après une fin d'après-midi tranquile à la maison, dans la piscine, je me prépare pour une démonstration d'arts martiaux à Golfe-Juan. : Judo, Karaté... je combat contre une autre écève de mon dojo "EJK Golfe-juan", Xxxxxxxxxxxx. Et avec Mathieu, nous avons l'immense honner de discuter longuement avec Dominqiue VALERA, plus de 14 fois champion du monde de Karaté (d'ailleurs le premier français à remporter dce titre) qui me signe ma ceinture après de précieux conseils technique et un peu de morale sur un ton positif et très attendrissant.

La rade de Villefranche, Monaco (bloqué de partout à cause des installations pour le Grand-prix de Formule 1, le week-end prochain), Menton... la frontière franco/italienne...
Vers 13 heures, on est à Latte et on fait les provisions de ravioli, gnocchi, San Daniele, Peccorino, Talleggio, risotto, biscuits... et on se fait faire des "panini : di pane bianco, prosciutto e formaggio" : pain blanc (genre de pan bagnat, mais carré), jambon blanc et fromage à toat et on va déguster ce gros sandwich sur la plage de Vintimiglia... puis on rentre, toujours par la côte. on fait le tour du Cap Martin, de Saint-Jean Cap-Ferrat, reMonaco en labyrinthe...
Nice, on s'arrête de nouveau au port et on observe la grue qui retourne lentement délicatement le trimaran qui a déssalé... la foule qui applaudit...

Dimanche 28 : En France, la Fête des Mères est célébrée le dernier dimanche de Mai sauf si ce jour tombe le dimanche de Pentecôte, dans ce cas assez exceptionnel, la Fête des Mères est reportée au premier dimanche de juin.

La fête des mères est une coutume d'origine américaine avant d'être calquée dans bons nombres de pays dans le monde. C'est le poète Julia Ward Howe qui en 1872, lança l'idée d'une "Mother's Day Proclamation" honorant les mères et la paix. A partir de 1907, la célébration du deuxième dimanche de mai en l'honneur des mamans s'étendit très rapidement dans tous les états américains avant d'être officialisée en 1914 aux Etats-Unis. En France, la Journée des Mères a été créée en 1918 avant de devenir la Journée nationale des mères de familles nombreuses en 1920. En 1926 un décret fixa officiellement le jour de la Fête des Mères au dernier dimanche de mai mais c'est une loi du 24 mai 1950 qui institutionnalise définitivement cette journée : Fête des mères.

De nos jours, la Fête des Mères est avant tout une fête intime et familiale. C'est l'occasion pour tous de manifester l'amour qu'ils portent à leur maman. En France, il est de tradition que les petits et grands enfants offrent des cadeaux, des fleurs, des cartes... à leur maman.

J'offre le présent que j'ai préparé à l'école : un sachet en coton perlé blanc, perles nacrées cousues sur une dentelle blanche de finition et un ruban de satin blanc... avec de la lavande à l'intérieur.
Et un coeur en papier qui s'ouvre en deux sur un autre coeur où j'ai écrit un poème (le tout colorié et découpé par moi-même, en personne... avec amour) :

"Rien n'est plus doux, ni plus tendre que le coeur d'une maman.
Aujourd'hui, mes mains vont se tendre pour te dire que je t'aimerai longtemps,
tu es le trésor de ma vie.
Ma petite maman chérie dans mon cadeau,
j'ai mis mon coeur pour t'offrir plein de bonheur.
Je te donne tout mon amour, je t'aimerai toujours"
(avec une seule faute... sur l'ultime mot !).
Maman est émue et fière de mon travail soigné.

Mercredi 31 : je vais avec maman à Cagnes sur Mer pour le nettoyage des balcons de l'appartement du Tiercé... en prévision de la grande fête de la semaine prochaine. A midi, on mange chez Betty, la voisine (locataire de Papi et amie de la famille. Je fais de la trotinette sur la Prom'... jusqu'au Géant de Villeneuve-Loubet, puis j'aide des gens à déménager et tenir l'ascenseur alors la dame me donne 5 € de pourboire... du coup, je vais boire un coup au bar, un peu plus loin, c'est des filles super sympa qui viennent de racheter l'affaire. Puis, je vais me faire couper les cheveux chez Pascal (Mamia passera payer plus tard)