Tout au long des derniers mois,
j’ai perdu du temps,
j’ai perdu l’espoir,
j’ai perdu l’envie…
j’ai attendu des gens qui sont arrivés en retard,
d’autres qui ne sont jamais arrivés,
j’ai attendu que certains tiennent leur promesses,
j’ai attendu l’irréalisable, l’idéal et le banal…
j’ai perdu du temps,
j’ai perdu l’espoir,
j’ai perdu l’envie…
Je me suis perdue, moi.
Et une fois, une seule fois, j’ai tenté d’avancer vers l’inconnu,
sans savoir où j’allais, sans rien attendre de particulier,
sans me demander si cela me convenait, si je le méritais,
si je serais à la hauteur, si…
c’était la première fois que j’agissais ainsi,
j’en étais très étonnée et étourdie,
fallait-il ce coup de pouce du destin pour que je me surprenne :
très vite une petite porte s’est ouverte, j’ai franchi le seuil sans hésiter,
sans me retourner sur mes projets, mes rêves… en toute insouciance,
sans passer en revue tous les doutes qui m’ont emprisonnée dans l’attente
et j’ai trouvé l’équilibre, la reconnaissance, la fierté…
je ne me torture même plus à savoir si j’ai bien fait,
si j’aurais dû encore attendre mieux, si cela va durer, si…
J’avance simplement.
Je vous invite chaleureusement à méditer ce sage proverbe :
Par la rue « Plus tard »,
on arrive à la place « Jamais ».
Très bonne année :
santé, famille, amour, amitié, travail, argent, sport, loisirs…
Profitez ! Foncez !
Les Voeux 2008 !