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Vendredi 12 aout : Préparation de la salle de Marnay depuis ce matin. Les femmes et les hommes de la famille maternelle et paternelle de Audrey se croisent d'un côté à l'autre de la salle, autour des tables.. Les notes de cette fête sont prune/framboise et blanc nacré en duo pour les nappages, les serviettes pliées… Les plus jeunes prêtent main forte à Patrick (le papa de Audrey) et s'occupent de la décoration murale…

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Une soirée de veille de mariage en famille plutôt bien arrosée (mais ce n'est pas un scoop lorsqu'on connaît Franck qui s'il a su faire des efforts sur la nourriture n'a jamais laissé place aux contraintes et restrictions en ce qui concerne la boisson… alcoolisée) : Audrey, est sereine et radieuse, Franck, tentant de ne pas dévoiler son stress, fait son show habituel avec ses cousins Sébastien et Marc, leurs compagnes respectives Céline et Nathalie, et Laurent (un copain venu dans leurs bagages)

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L'enterrement de vie de garçon a déjà été "commis" entre amis, le mois dernier laissant des souvenirs inavouables (on peut juste en dire que des potes ont offert des gags à Franck et qu'ils lui ont fait ingurgiter dans une boisson deux pilules bleues qui ont mis l'instrument de plaisir du jeune marié en joie pendant presque 48 heures, mais cet exploit fût inexploitable et même douloureux !).
De son côté, Audrey est sortie entre filles, c'était bien plus sage…

Levés à l'aube pour les derniers préparatifs à la salle, la voiture… et Audrey se rend chez l'esthéticienne puis chez sa coiffeuse, Sylvie…

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Et enfin, c'est l'habillage de la mariée, chez sa maman…

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Avant d'être rejointe par le marié, en costume, pour la séance de photos au Château de Ruffy.

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10 heures, toute la famille, les amis, les proches sont déjà devant la mairie de Sennecey le Grand. Les mariés arrivent dans une New-Beattle décorée conduite par Patrick.
Quelques photos et l'on entre dans la jolie salle de cérémonies.
Le sénateur-Maire, Monsieur Emorine, après avoir salué l'auditoire, lit les états-civils respectifs du couple, énonce les articles de droit légal en vigueur concernant le mariage civil et officialise leur union sous les larmes et les applaudissements des invités émus.

Une petite heure plus tard, l'assemblée au rendez-vous de l'événement, se dirige vers l'église, à deux pas. Tous entrent et s'installent sur les bancs et la cérémonie peut commencer. Après l'accueil du prêtre Jean-Noël, un court instant de silence, la musique : Aimer de la comédie musicale "Les X commandements". C'est alors que les deux duos mixtes de témoins entrent en cadence l'un après l'autre. Puis, la maman de la mariée aux côtés du papa du marié… puis la maman du marié et le marié… et enfin le papa de la mariée avec, pas peu fier, à son bras : la mariée… resplendissante, superbe, éblouissante, radieuse… elle rejoint les témoins et son promis sur l'autel auprès du curé.

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Il présente les époux et discourt avant d'appeler Marc pour la première lecture : Le Seigneur est plein d’amour
Puis, c'est au tour de Pascale pour lire un merveilleux texte basé sur le mot Amour et c’est au tour de xxxxxxxxxxxx avec xxxxxxxxx. Après les traditionnelles recommandations religieuses aux époux, les psaumes et quelques chants que l'assemblée peine à reprendre en cœur malgré l'insistance de l'homme de foi désabusé par le manque de convictions de tous les invités réunis dans son église et des paroissiens en général insuffisamment pratiquants à son goût.

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Alors, après s'être fait remonter les bretelles, nous sommes récompensés de notre soumission par un instant de pur bonheur lorsque le père Jean-Noël appelle Nathan, le fils de 2 ans et demi des mariés, à apporter les alliances posées sur un coussin de satin. Quelle jolie image que cet enfant de l'amour participant sérieusement à l'union de ses parents devant tous les convives ! Il est un peu intimidé mais c'est sans faute qu'il remet les symboles au prêtre, gagnant un baiser de sa maman très émue.

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Les vœux réciproquement échangés, les mariés reçoivent l'assentiment du curé et signent les registrent avec leurs témoins…

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L'église se vide lentement. Sur le parvis, une haie d'honneur de motos vrombissantes attend les mariés qui apparaissent sous les pétales lancés par Anthony (qui a été approvisionné par Chantal, la maman du marié émue et enjouée). Les enfants sont ravis de ce spectacle, les cousines Justine et Valentine sont jolies comme des cœurs, les plus petits : Louis, Nathan xxxxxxxx et les jumeaux sont habillés à l'identique et très chics.
Franck est heureux de voir ce jour là ses amis motards et les superbes engins pour lui (c'est son cousin Marc qui pilotera son R6 pour le cortège dans le village), mais déjà, encore… une surprise organisée par Patrick, la père de la mariée, au milieu de la foule des invités qui s'écartent au passage d'un phénomène qui paraît invisible mais mobile pour la plupart : c'est Nathan qui conduit une mini-NewBeattle vert pomme, petite voiture à pédale silencieuse dans l'allée des grosses cylindrées en deux roues…
Instant magique, papa est fier et maman verse la première petite larme de cette journée riche en émotions et surprises.
Dans un vacarme de mécanique, le cortège de motos suit la voiture des mariés, rattrapé par les voitures klaxonnant dans les rues du village au départ de la place de l'église à la salle de Marnay en passant par Sens.

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ARTICLE DU JOURNAL (lien)

Le Vin d'Honneur attend les invités. Patrick, Marc, XXXXXXX et le personnel du traiteur servent les verres de sangria et de xxxxxxxxxx (élaborées par le père de la mariée) avec des quiches lorraines, des pizzas, des gâteaux aux olives élaborées par la maman et la grand-mère de la mariée.
Il est maintenant 14 h passées, on passe à table. Mais avant de savourer le menu (lien) Virginie, la cousine de la mariée, fait distribuer les paroles réécrites pour Franck et Audrey de la chanson "Et c'est parti" (lien) que nous allons tous devoir chanter à l'instar des mariés.

Durant le trou normand, on annonce un spectacle : la scène sur laquelle les décors sont cachés derrière un immense rideau blanc s'agite en silence, et les sketches écrits par Patrick et dont les dialogues ont été préalablement enregistrés sont joués par les amis et collègues des mariés.

Le rideau s'ouvre de moitié par la gauche : on peut deviner une boutique de vêtements d'enfants sous l'enseigne "la Compagnie des Petits" comme celle où travaille Audrey. On est au théâtre, la pièce s'intitule "une journée d'Audrey" (vendeuse dans une boutique de vêtements pour enfants : la Compagnie des Petits), et l’on va rapidement être fixé sur les limites de la patience d’Audrey quand elle a affaire à des clientes farfelues :

C’est Audrey qui réveille Nathan pour le conduire chez sa nounou Hélène :
- Maman, elle va aller…
- travailler.
- Et Nathan, il va faire quoi chez Hélène…
- des sottises.
- Et papa, il est parti au…
- boulot.
- Et pourquoi papa il va au boulot ?
- pour… faire dodo
- Il ne faut pas dire ça, c’est pas beau…
- il vaut mieux dire un mensonge, alors ?
- non, mais on peut dire qu’il va au boulot pour se reposer…
- et papa il est parti au boulot en…
- moto
- Et comment, elle fait la moto de papa ?
- Meum, meum, meum, meuem !
Enfin tout propre, tout beau, Audrey dépose le petit et se soumet à un rituel imparable :
- Allô Franck ! c’est moi, tu dois être occupé car c’est le répondeur, je pars au travail, Nathan est chez Hélène, à tout à l’heure, bisous.
- Allô Franck ! c’est toujours moi, je suis à Varennes, tout va bien
- Allô Franck, c’est encore moi, je suis bien arrivée, je cherche une place sur le parking
Elle ouvre le magasin :
- Salut la compagnie ! Me voilà ! Les petits ont été sages ? bien sûr, quand ils dorment !
Et déjà une cliente, avec des jumeaux :
- Auriez-vous un short bleu ciel et une casquette assortie ? vous comprenez, avec les yeux de mon Jérôme, rien ne lui va mieux que le bleu ciel…
- En quelle taille ?
- En 29 mois
- Et ben, ça commence fort ! et pour le deuxième, ce sera sûrement, car à tous les coups ce sont de faux jumeaux !?!
Après des exigences plus insolites et agaçantes les unes des autres (fermeture, matière…) au milieu des gamins qui se disputent pour des ballons, Audrey, à bout, leur donne en esquissant un coup dans les fesses. La cliente sort sans achat se donnant le temps pour réfléchir.
- Si vous pouvez revenir la semaine prochaine, ça m’arrangerait…
- D’accord
- je serais en congés... !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Rires et applaudissements en final, c'est un succès.

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Le voile se referme sur ce côté pour s'ouvrir par la droite sur un véhicule de patrouille avec une photo de Franck. Cette fois, c'est « une journée ordinaire de Franck » (patrouilleur à la société d’autoroute) : jeux de mots et descriptions peu exagérées (!), c'est pendant un quart d'heure d’éclats de rires en chœur garantis, des commentaires spontanés, amusés et des applaudissements nourris.

Audrey vient d’appeler Franck sur son portable plusieurs fois, en vain.
- Autoroute info 107.7. Rappel de vos conditions de circulation. Si vous souhaitez vous rendre dans le sud dans le sens Paris-Lyon, méfiance dans le tronçon Chalon Sud-Tournus. Levez le pied car on nous signale un fort ralentissement au niveau de l’aire de la Ferté où un fourgon gênerait l’accès du parking. Des mesures ont été prises pour solutionner au plus vite cet incident… Merci de votre compréhension et bonne route !
- Allô Allô ! Patrouilleur Chalon sur Saône ! ici le centre de Beaune. Pourriez-vous vous rendre à la hauteur de l’aire de la Ferté au kilomètre xx sens Paris-Lyon afin de régler le problème d’un fourgon en difficulté
- Ici patrouilleur Chalon sur Saône…bien reçu 6 sur 5, confirme que nous arrivons sur les lieux et qu’apparemment, rien de grave : juste un fourgon orangé dans une mauvaise posture. Fatigue ou crevaison, cela reste à déterminer
- Bien reçu, bon courage et à plus tard
Les deux patrouilleurs demandent aux voitures de s’écarter et s’approchent en silence du fourgon arrêté, l’un muni d’une pelle, l’autre d’un balai, avec l’index sur la bouche
- Ah ! Ouais… d’accord !
- Oh lala !
- C’est quoi ce boucan là-dedans
- Fourgon en difficulté, tu m’étonnes !
- Vu dernièrement à l’approche de l’aire de la Ferté, bien sûr…
- Et ben moi, la dernière fois que j’ai vu le chauffeur de ce fourgon et qu’il était en difficulté, c’était à Laives, pas plus tard qu’hier soir, au bord de la piscine de son beau-frère et il n’était pas crevé, mais plutôt gonflé à bloc…
Franck avait fêté son enterrement de vie de garçon et l’on lui avait mis deux pilules de viagra dans son verre…
- C’est bien notre Francki… ouh lala
- Qu’est-ce que tu veux, il travaille trop chez lui, il faut bien qu’il se repose à un moment ou à un autre !
- Quoi ? mais tu vois bien qu’il est bourré !
Ils décident de le réveiller :
- Francki ! Francki ! réveille-toi, c’est l’heure de laisser l’accès au parking ! Francki ! Francki ! Réveille-toi, le chef va bientôt arriver et…
Et Franck le patrouilleur émerge…
Moralité :
Un patrouilleur ne se dégonfle jamais… si il s’arrête, c’est qu’il est vraiment crevé !

Une ovation méritée des spectateurs bluffés par la justesse et l'humour de ces deux scénarii de grande qualité.

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Le repas reprend et se poursuit dans la bonne humeur. Au dessert, l'on nous redemande de chanter pour les mariés "Aimer", une fois encore on nous a distribué les paroles réadaptées pour le couple. C'est parfait, bien organisé, convivial et tendre. On ne s'ennuie pas à ce mariage, confortablement attablés, comme dans une salle de restaurant-théâtre parisienne, dans une ambiance chaleureuse, les heures passent sans que l'on s'en aperçoive.
C'est d'ailleurs le moment de demander aux mariés de participer à leur tour. Ils sont assis côte à côte sur deux chaises posées sur une table au centre des convives. Ils vont devoir, Audrey munie d'un panneau avec Lui et Moi inscrit sur chacune des faces et Elle et Moi pour celui de Franck, répondrent honnêtement à un questionnaire intime sur leur quotidien afin de constater qu'ils se connaissent bien et sont faits l'un pour l'autre et c'est très drôle… joueront-ils vraiment le jeu ? Parmi les 7 péchés capitaux, lequel est le plus gourmand, le plus avare, le plus menteur, aimerait vivre dans la luxure ? Qui fait le ménage, les courses, le repassage… change les couches de Nathan et ramasse les crottes de Simba… ? En matière de câlin qui est le plus imaginatif, le plus performant ? à qui appartient cette affreuse culotte de grand-mère à fleur ? etc…
Globalement, ils disent la vérité même lorsque la réponse ne les présente pas à leur avantage et méritent un 20/20 pour cette prestation presque sans erreur.

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On nous présente maintenant la fastidieuse pièce montée… que des enfants imités par leur papa goûtent avant le découpage par les mariés et la préparation au service.

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Au moment où les mariés pensaient pouvoir retourner s'asseoir à leur table d'honneur, une nouvelle surprise :
la « Lettre de Nathan ».

L’on entend :
Tout d’abord, merci papa et maman d’avoir un peu mélangé les dates et les occasions sans quoi je ne serai pas présent aujourd’hui avec vous. C’est rare mais super pour un petit garçon d’assister au mariage de ses parents et j’en profite pour participer aux cadeaux insolites, mais à ma façon car c’est un cadeau pour moi ! voilà, depuis quelques temps je rêve de posséder deux choses :
. un appareil à bonbons, mais comme je sais que maman n’en voudra pas, j’ai prévu de l’installer dehors !
. et une voiture décapotable comme cette petite Cox à la sortie de l’église tout à l’heure
Mais, je ne suis pas arrivé à faire un choix, je me suis demandé s’il pouvait exister un compromis entre les deux et ne sachant pas comment faire, j’ai fait appel à un spécialiste, j’en ai parlé à mon papy Pat qui m’a promis de me l’offrir ce soir… le moment est venu
Patrick, est appelé à monter sur scène, avec Nathan dans ses bras. Ils sont applaudis
- Qui a dit : déjà complices ?! Vous savez ce n’est pas facile quand votre petit-fils vous réclame une chose pareille ! me fait-il marcher ? Nathan est déjà très sot, il a de qui tenir, j’avais de quoi me méfier. Mais ne pouvant rien lui refuser, j’ai accepté de relever le défi, faire travailler mon imagination, ne voulant pas le décevoir et j’ai évidemment trouvé ! je n’ai rien bricolé ni magouillé, tout est naturel… Mais, pardon Franck ! pardon Audrey !

Patrick demande aux parents, déjà très inquiets, de les rejoindre sur la scène.
- Dis Nathan, on leur fait un petit bisou ? avant…
- Franck et Audrey, comme devant Monsieur le Curé, vous allez devoir prêter serment devant tout le monde en disant « oui, je le veux » chacun votre tour puis ensemble.
Les mariés, de plus en plus inquiets, s’exécutent du bout des lèvres. Patrick demande à la salle comble et impatiente d’être témoin.
- Chers amis, c’est une grande première ! je vous demande d’accueillir cette chose étrange : le croisement d’un distributeur de bonbons et d’un cabriolet…
- Cabri Biberon au lait… crottes noires pour réglisse… un cabri au lait et un distributeur de réglisse… ses initiales sont B.B… voici Biquet Bon !
Aymeric, le frère de la mariée entre dans la salle abasourdie avec un agneau dans les bras !
- Tu vois, Nathan : tu peux demander tout ce que tu veux à papy !
Nathan est très content et ému, les parents laissent nettement moins apparaître leur joie, la salle, entre rires moqueurs et pleurs attendries, applaudit en douceur pour ne pas effrayer l’animal qui n’a que 12 jours.

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Le jeu habituel et délirant "le moulin à café acheté au marché…" en attendant les petits choux de la pièce montée.

Après cette incroyable arrivée de B.B sous les projecteurs qui ravie tout le monde, on déguste, encore sous le charme de ces doux instants de tendresse, les entremets avec le champagne.

Une pause, les hommes vont jouer aux boules…tandis que les mariés vont saluer mémé Jeanne, la grand-mère maternelle du marié, à l'hôpital. Inutile de préciser quelle joie ce fut pour elle, les patients et le personnel hospitalier de voir débarquer une jolie mariée en robe !

Le DJ et son assistante lancent la musique, il est 18 h 30, samba et succès disco, tubes français de la chanson populaire au programme…

Et… et Jean-Luc, le beau-frère du marié, entre en scène, il organise avec ses complices Bernard, Christian, Marc, XXXXXXXX l'attraction incontournable, l'animation traditionnelle patiemment espérée par ceux qui savent : "les patates".
Après avoir listé les victimes : Gaston, xxxxxx, xxxxxxxxxxx et le nouveau de la bande, le cousin des cousins du marié, le Niçois Grégory qui sera coacher par son cousin Marc.
On installe quatre bassines d'eau en ligne, une grande planche et quatre haches. Le jeune grand et sportif méditerranéen hérite de la hache la plus lourde et grosse. On leur demande d'ôter leurs chaussures et chaussettes afin de mettre les pieds dans la bassine destinée à les handicaper pour la manœuvre à venir. Il s'agit de couper en un temps record des grosses patates. Encouragés par leur partenaire et le public, ils cognent. Puis, la taille des patates se réduit. Puis, on complique la tâche : on leur bande les yeux…et on réduit de nouveau la taille des patates, il faut alors que les coaches les guident dans leurs mouvements. La foule est en délire ! Et enfin, le moment tant attendu par la majorité des spectateurs (qui ont su garder le secret dès le début de la fête, juste au cas où…) pour la finale et c'est là que le jeu prend tout son intérêt : les entraîneurs complices ont, à l'insu de leurs candidats victimes, positionné leurs paires de chaussette en lieu et place d'une patate et les guident à donner des coups hache… en les motivant "on va gagner !" et "vas-y tape" sous les rires et applaudissements du public de 130 personnes décidément conquis par cette journée exceptionnelle. Lorsqu'on leur enlève les bandeaux et qu'ils découvrent leurs chaussettes en charpie et qu'ils comprennent que c'est eux les responsables de ce désastre… ils rient et pleurent à la fois ! ils doivent alors enfiler ce qu'il reste à leur pied et défiler afin que l'on désigne un gagnant : c'est Grégory, le Niçois !

Un buffet froid est installé, un monsieur très âgé semble bien tenir le coup, c'est de doyen de cette fête et il s'amuse beaucoup au milieu des jeunes. La soirée se poursuit entre danses, rires, délires de Jean-Luc à cheval sur un ballet menant une farandole générale puis comme barman disjoncté jusqu'à l'aube au détriment de Chantal, Nicole et Colette qui passaient par-là et se retrouvent trempées de champagne. Il a fait péter des bouchons, rempli des coupes à chaque fois que quelqu'un venait dans cette pièce étrange en précisant à chaque fois "c'est lui, le con qui paye" en désignant son beau-père Pierrot, le père du marié, et il a arrosé l'assistance en hurlant à tue tête, en gesticulant avec une énergie incroyable. Durant des heures, il est allé de son poste en ébullition à la piste de danse pour valser avec qui se trouve sur son passage, twister et revenir pour un gag de plus… jusqu'à baisser son pantalon devant la vitre !

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La salle s'est un peu vidée vers le petit matin, les enfants dorment dans un coin ou jouent à l'extérieur, les adultes, toujours un verre à la main, sont un peu avachis sur leurs chaises ou appuyés bar, et déjà on dessert et range la salle. Le jour se lève bientôt, on va se coucher.
Chacun a emporté les dragées offertes et a signé le livre d'or. Tous sont ravis de cette journée.

Les mariés fatigués rentrent à la maison où quelques anomalies se sont glissées (par la volonté de Patrick et de Aymeric, le frère de la mariée) dans leur chambre : la table de chevent, le réveil, la lampe, le sommier etc… ont disparu !

Dès le matin, Audrey est déjà en plein ménage, elle prépare Nathan puis retourne à la salle pour le déjeuner "le retour" avec une partie plus réduite d'invités. Après le repas, le nettoyage continue et en revenant à la maison, les mariés découvrent les cadeaux gags des amis (tous à connotation sexuelle, bien évidemment) et le rituel du pot de chambre (chocolat fondu, une banane, confiture à la framboise, un tampax et du papier toilette…) l'aspect est écœurant, dégoûtant quand on songe à ce que les ingrédients sont censés représenter, mais c'est très bon.

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Et voilà Monsieur et Madame Franck & Audrey Bon sont heureux, ils sont déjà bien installés dans leur foyer, ils ont un enfant mignon et charmeur…
on leur souhaite tout le bonheur du monde !