Mercredi 3 août : Papi dédé, Mamia, Tatie, Athos (le bébé chien) et moi partons en vacances à Onglas (dans l'Ain).

Partis de Vallauris vers 13 h, Papa et Maman arrivent à Onglas jeudi 11 août vers 16 h 30. Et il pleut ! Maman se dit que les vacances commencent mal déjà qu'ils ont croisés des 17 ° sur l'autoroute à hauteur de Montélimar... ! Le temps de papoter un moment et d'embarquer mes valises... on part vers la Saône et Loire vers 18 h 30 et arrivons à Sennecey le Grand vers 19 h 30. Mamia, Papi Bilou et Tata Chantal, ma marraine (la soeur de Mamia) nous accueillent. Mémé Jeanne (leur maman, donc la grand-mère maternelle de papa) est hospitalisée depuis la semaine dernière, elle est tombée en promenade avec Mamia.Tonton Sébastien (le frère de papa), mon parrain, Tata Céline et Tom arrivent vers 21 h. Ils ont emmené leur copain "le petit Laurent".

Vendredi 12 : Tata Colette, Tonton Michel (le frère de Papi Bilou) et le cousin Gregory arrivent vers 10 h 30. C'est juste l'heure pour se rendre tous ensemble avec Mamiaia au Marché de Sennecey-le-Grand où nous retrouvons Tonton Pierrot (qui vend des espadrilles !) et Tata Chantal. Maman qui a déniché un pantacourt à 5 € attend pour payer, mais il n'y a personne pour encaisser, alors Mamiaia convainc maman de le voler. Les hommes vont déguster du vin et les femmes shoppinent (ou font une descente à un stand de "charcutaille", hein Tata Colette !?!).

Lundi 15 : je vais faire les commissions à Attac avec Mamiaia. Le cousin Gregory prend le TGV à Chalon pour rentrer travailler à Nice. L'après-midi on va tous (sauf Céline qui est obligée de rester pour prendre soin de Tom qui dort très peu et chouine entre deux tétées) à Carrefour, les jeunes mariés, grâce à récolté au mariage, s'achètent une télé écran plasma.

Mardi 16 : Tonton Michel et Papa coupent la glycine sur le mur de la maison de mes grands-parents et ils réveillent Maman... ! On déjeune et on va tous (Céline et Tom aussi cette fois, il n'y a pas de raison que Sébastien soit toujours le seul à se ballader libre de toute contrainte !) à Géant pour se ravitailler en apéritifs et biscuits salés...P'tit Laurent n'investit que dans sa bouteille d'eau !!! A Conforama Franck achète un meuble pour le plasma...

moi oui et je goûte ! Maman est consentante et même insistante "c'est bon et bon pour la santé"... c'est une chance de savourer de tels vins. On rentre vers 19 h, un peu fatigués par la route : 100 km aller-retour seulement... mais ce sont les arrêts les plus éprouvants ! surtout lorsqu'il faut retrouver la chaleur au sortir des caves, mais il y a des moments où se désaltérer devient divin !

Le thème de prédilection cette année est : Céline devrait cesser d'alléter Tom (qui chouine entre deux tétées et dort peu) parce que... Mamiaia y va de ses conseils ressemblant davantage à des ultimatums (l'objectif étant d'aller dans le sens de son fils cadet qui serait ainsi moins stressé par les pleurs aigües de son enfant) et de convaincre qui veut l'entendre que ce serait mieux pour tous... puisqu'elle n'a pas allété ses propres enfants, il n'y a aucune raison de... ! et se complet dans d'incontournables : "c'est tout Bastien, ce petit !" ou "Moi, Bastien, il m'a fait ça pendant plus de 6 mois... j'étais obligée d'aller ailleurs pour ne pas géner Bilou (!)" ou encore "peut-être que ton lait n'est pas bon " (sympa !) bref... que des reproches, des conseils non argumentés mais aucune proposition concrète d'aide de sa part (elle n'a encore jamais passé plus de 5 minutes avec son petit-fils et ne le prend quasiment jamais dans les bras)... puis, c'est le tour de toutes les mères... personne ne veut comprendre que Céline tient énormément à ce lien privilégié entre son enfant et elle et que c'est son droit, sa vie. Et puis, de toute manière, rien n'est plus naturel et originel qu'une mère qui allaite son enfant, non !?!... alors m.... !. De toute façon mercredi, c'est un kiné-ostéo de Châlon qui lui donne raison, en deux manipulations cranienne de Tom, il a réglé le problème : désormais, il dort, tête au sein et ne chouine plus ! et toc !

Par la nationale, on arrive à Onglas vers 16 h 30, bien aidé par mon sens de l'orientation et ma mémoire de la région (j'adore la géographie et la topographie... une vocation ?). Mes parents posent les bagages et préparent leur cchambre tandis que je suis déjà dans les bras de Marion. Je rentre vite dîner et repart la rejoindre. Papa et Maman offrent à Papi une bouteille de Pommard et un Meursault à Mamia, ravis de les recevoir, comme d'hab !

Dimanche 21 : il ne fait pas très beau, mais c'est pas grave Maman a le sourire car à midi on va au restaurant "Chez Roland" aux Granges manger des Cuisses de Grenouilles. Le repas se passe bien, tout le monde se régale, entre les plats on joue au "baccalauréat" (villes, pays, régions...) et Tatie nous fait bien rire à tout mélanger... papi Dédé est très fort et papa s'aide en consultant de mémoire les différents championnats de foot ! On rentre après avoir bien mangé (et bu ! les filles sont pompettes !) et les adultes font une bonne sieste bien méritée tandis que moi je fais du vélo avec ma douce.

Lundi 22 : Papi Dédé, Papa, Maman et moi allons nous ballader à Belley dans les grands magasins... et l'après-midi avec Mamia en plus, nous allons à Bourg-en-Bresse. Papa se repose enfin et profite des sorties, restos...

Mardi 23 : Nous nous préparons tous pour aller à Nantua rejoindre Madame Voillat (une vieille amie de Tatie, Mamie Bonnet et Papi Pierre) et allons manger dans un restaurant gastronomique au bord du lac "l'Embarcadère" après avoir marché un peu vers les rives animées par des cygnes et des poules d'eau. Papa et moi allons plus loin, il y a une fête forraine.
Nous nous régalons des yeux et des papilles de mets raffinés et succulents. Papi paye sans nous le reprocher, lui ! Nous traversons des forêts de sapins et allons nous recueillir sur la tombe de Jean Voillat décédé l'an passé. Et nous raccompagnons notre invitée d'honneur chez elle à Moulin de Charix, au pied de la cascade dans la maison-Restaurant qu'elle tenait avec son époux (Papi Dédé et Maman y allaient manger lorsqu'ils étaient petits et en ont de bons souvenirs). On boit une coupe de champagne et... quelques maccarons plus loin, nous quittons la famille réunie pour nous saluer.

Dès Jeudi 25, Papi Dédé, Mamia, Athos et moi partons nous rapprocher du Rallye d'Allemagne. On dort dans un Ibis au Luxembourg. On se ballade dans la Meuse, à travers les collines de vignes... c'est très beau !

Dimanche 28, on est rentrés à Onglas et on se prépare pour rentrer à la maison, à Vallauiris où on arrive en milieu d'après-midi.

Lundi 29, Maman coure en ville pour les inscriptions à la cantine, au centre aéré (mercredi, vacances scolaires et même colonie... aïe ! j'ai été trop dur que plusn personne ne veut de moi, mêm papi dédé !)
Cet après-midi, comme il fait beau et que je m'ennuis déjà, papa, maman et moi allons en bateau . Nous, les hommes, on pêche tandis que maman bouquine à la pointe du navire. J'alterne pêche au Bugs, aux Sarres, aux Castagnolles, aux Girelles... et baignade alors que papa est de corvée de vers et d'ameçon...! Ca mord pas mal, petites prises mais en nombre..

Mardi 30, maman a préparé une pizza et une pissaladière et nous rejoint chez Tonton Michel et Tata Colette à St André. On passe la journée avec eux. Caroline et Grégory partagent notre repas. Papa aide Michel à installer des cannis autour du jardin tandis que les filles papotent et fumotent !
En rentrant mes parents accompagnent Obélix chez le vétérinaire : depuis leur retour, il le trouve très fatigué et bizarre. Jean-Michel qui a gardé la maison durant leur absence, ne s'est pas contenté de la salir dans les moindres détails (sols, murs, placards, sanitaires, frigo... machine à laver...) il n'a pas dû nourir les animaux correctement, les réserves prévues sont intactes et la poubelle était pleine de boites de pizzas et fast food viét etc... même les poissons et l'aquarium n'ont pas tenu le coup ! maman a nettoyé la maison de fond en comble durant deux journées entières, il a même fallu laver les chiens, puis l'aquarium et papa a passé trois après-midi à nettoyer le fond de la piscine, la terrasse etc...
Obélix dort beaucoup la journée en plus de la nuit et se couche subitement sur le flanc, demeure les yeux ouverts et fixes et ne semble pas respirer. Se placer devant sa tête, lui parler ne suffisent pas à l'extraire de cet état, il faut crier et le secouer. Maman a eu très peur déjà deux fois et nous sommes très inquiets. A 18 h, il est examiné sous toutes les coutures, il subit des prises de sang, une échographie complète.. le test de la leishmaniose est négatif, tous ses organes sont en bon état, il y a un petit sifflement à l'écoute de son coeur, il faut lui soigner les glandes salivaires, il a une légère carence en globules rouges : vitamines et repos, puis un contrôle la semaine prochaine.
Pépère va bien ! ouf !!!!!!!!!!!!!

Vendredi 19 : Tonton Michel et Tata Colette rentrent à Nice. La journée, je fais du vélo dans le hameau, je m'amuse avec Nathan (je le pousse sur son tracteur) ou avec Bickeytte Bon, sa chèvre, ou avec mes copains... tandis que les grands boivent et fument... encore et toujours ! Et maman bouquine à l'ombre du platane de la Croix guettant le retour de Mémé.

Ce soir, les parents du petit Laurent (appelé aussi "le nain" ou "simplet" mais également "Shreck" à cause de sa couleur quand il a trop bu, baptisé cette année "1 mètre 21") arrivent après 10 heures de trajet (!) d'Antibes.
J'assiste au bain de Nathan. On mange un barbecue chez Franck & Audrey (qui, malgré sa fatigue des derniers jours est injustement désignée pour les accompagner à l'hôtel à l'autre bout de Châlon : grrr! elle râle un peu).

Samedi 20 : après déjeuner, on part pour l'Ain rejoindre Papi Dédé, Mamia, Tatie et Athos. Papa pleure en quittant Sens. Mais pas Maman, cette fois, elle est pressée, bien que désolée de laisser Céline à son triste sort, mais rassurée par les conclusions du médecin... le débat est enfin clos !

Cette année, Maman a décidé de ne rien faire (à part nos lits et ranger nos affaires... laisser des chambres et une salle de bains propres et en ordre) : elle n'a pas lavé ni essuyé une seule fois la vaisselle ! pari réussi : papa avait insisté et elle avait promis, devant Colette témoin, de mettre les pieds sous la table et de se lever sans débarasser etc... comme l'ont fait durant 9 ans Tata Céline et Tonton Sébastien qui se levaient pour fumer ou partaient même avant la fin du repas. Quelquefois Céline avec Sophie ou Sabine (invitées) ont prété main forte à Maman commis d'office à tous les repas : Mamiaia les a très ouvertement remerciées de leur exploit... alors à quoi bon avoir fait preuve de politesse durant tant d'années pour ne recevoir que dédain et mépris... pourquoi est-ce davantage la place de maman à la plonge ? parce qu'elle est plus âgée ? parce qu' elle n'est pas vraiment de la famille ? parce qu'elle est fille de restaurateurs ? (de riches, sous-entendez !) puisqu'elle elle est depuis toujours critiquée dès les talons tournés (quand elle n'est pas insultée de face !)... papa a dit stop à cette mascarade. Il prend aussi pour exemple Laurent qui n'a jamais porté un verre ou une assiette, tout comme Sébastien d'ailleurs : parce que ce sont des garçons ? papa, lui, met la table, débarasse, aide aux commissions..(s'il ne le faisait plus ce serait aussi un scandale !) et en plus, il fait le larbin ici aussi, chaque année : les granges à vider, les allers-retours à la décharge avec sa voiture, couper la glycine, enlever les néons... le débrouissallage... sans compter les coups de mains à tous moments aux mariages, aux barbecues... (et des bricoles toute l'année d'ailleurs sans remerciements...)
Mais cette année, l'inactivité "préméditée et volontaire" de Maman n'est pas passée inaperçue, au contraire : Mamiaia s'en est plaint à Tata Colette et en a même pleuré (!) vers Tata Chantal... quelle affaire ! c'est plutôt l'attitude incorrecte de tous durant les 9 années précédentes qui aurait mérité quelques remarques en aparté ou en assemblée, mais Nicole est bien trop lâche et hypocrite pour avoir osé, peut-être même qu'elle a préféré ignorer ce sans-gène si naturel de jeunesse ou de machisme. Elle fait des différences des préférences dans son esprit si exigu et tortueux. ...
Quand Maman est partie, elle ne s'est même pas retournée, elle sait tellement combien elle est méprisée. Cette année, Mémé ne lui a accordé ni un regard, ni une parole à l'hopital et elle a tourné la tête de manière significative à son retour à la maison où l'accueillait souriante maman. Mais bien qu'elle se soit de nouveau sentie blessée et humiliée par cette attitude (pas si etonnante d'ailleurs), Maman a tout de même tenté une conversation anodine hier avec Mémé qui cette fois s'est montrée courtoise et agréable, court instant politiquemnt correct pour un ultime souvenir. C'est déjà pas de vraies vacances pour papa, moi, je m'emmerde, je n'existe pas pour mes grands-parents, maman a échappé à la monotonie grâce à Colette cette année (qui a donc dû se substituer à maman pour la vaiselle !.)... on n'est pas prêts de revenir. Papa, lui, sera convié : il est si utile... même s'il est nourri à l'oeil quelques jours, car c'est rentabilisé ! conscient de son image baffouée, il acceptera tout de même... "Quand je pense que je les ai logé et nourri pendant tous ces jours-çi ... ! dit Mamiaia avec un ton de regret et de colère en parlant de nous trois. OUPS ! C'est écoeurant de dire cela, Marc est son fils (son larbin) moi, son petit-fils, et ce n'est qu'une petite dizaine de repas... le reste de l'année c'est pas elle qui nous lôge et c'est pas nous qui sommes lôgés par elle... on n'a plus été invités depuis 3 ans (deux fois par an, c'était déjà trop !) à Bijou Plage, et moi, je ne suis rien ! Mamiaia répond que Marc est brave (tu parles !) mais que, lui, n'a pas à se plaindre ! Ah bon ? mais, elle jalouse son propre fils ? C'est odieux et c'est une grave ERREUR !

de Lerina et des Grottes de la Balme... je fais du vélo dans le village, je joue avec ma copine, je vais nourir les lapins à l'autre bout du hameau au hangar des tracteurs, du foin...de Raymond ... Là, je fais la conversation avec la protégée de Caroline : Géraldine,

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