Jeudi 1er janvier, papa, maman et moi, on
va souhaiter bonne année à pépé Jo et Mémé
Dina, à Saint-André. Il fait beau, on prend le bord de mer.
Mémé a préparé une tarte aux pommes (pâte
feuilletée, compotes et pommes fraîches) j'en demande une part,
puis, deux etc... je fini la tarte qui était à peine entammée
de leurs deux portions d'à midi ! Pépé n'en revient pas
et Mémé est ravie, Maman est en colère et papa rigole
!
Puis, on va voir l'observatoire de Nice de près et on redescend par
la Corniche, on fait le tour de Saint-Jean Cap-Ferrat et on rentre par la
Baie des Anges jusqu'à la maison.
18 h, c'est le feu d'artifice, Jean-Michel est venu voir le spectacle.
Vendredi,
Papi Dédé passe manger avec Tatie et moi à midi. Mais en
fin d'après-midi Tatie est très malade, un médecin vient
l'examiner, c'est une grosse indigestion, elle doit garder le lit. Maman et
moi veillons sur elle.
Samedi matin, elle va mieux. Papa, maman et
moi allons à Carrefour car papa n'a plus de télé depuis
quelques jours (et comme il a bouzillé en quelques semaines le 3ème
magnetoscope que Maman lui avait acheté, il y a 2 ans, pour son anniversaire...
ils regardent le prix d'un combiné...)
En rentrant à la maison, Papi Dédé
est là, je pars avec lui à St Paul
Dimanche,
à Vallauris, maman est malade. Moi aussi, à Saint-Paul : Indigestions
(je me suis encore goinfré au resto hier soir ! ma copine Marie m'a doublé
les doses de frites, de glace à la chantilly !). Décidément
!
Ce soir, j'ai encore réussi à obtenir l'autorisation de dormi
avec Tatie, alors qu'il y a école demain ! mais, je sais y faire !
Papi
Bilou, Mamiaia, tata Céline et tonton Sébastien (et Rambo et Hyacinthe,
les chiens !) rentrent de vacances de Noël, en Bourgogne, comme depuis
toujours.
Mais Papi est immédiatement conduit à l'Hôpital de La Fontonne
:
Lundi
5 : c'est la rentrée, nouvelle année, nouvelle école !
Une super bonne ambiance, très chaleureuse, dans la cours ce matin, des
bisous, des voeux, des fleurs, des sourires ... une réelle joie de vivre
règne sur cette école, c'est un bonheur de découvrir la
tendresse des jeunes maîtresses envers les enfants qui "aiment"
leurs enseignantes. Dylan est venu me saluer, il est dans ma classe, mais avec
un certain Eddy, c'est la "bête noire" de l'école. Ce
qui n'a pas empéché notre maîtresse de le serrer très
fort dans ses bras, malgré tout. Quel amour de son métier l'on
peut voir dans ses yeux ! Bien entendu, Maman a versé une larme, consciente
d'avoir fait le bon choix pour moi et espérant tant que je saisisse ma
seconde chance. Elle est déjà rassurée quant à la
mentalité, la solidarité et les compétances humaines du
corps enseignant, enfin, psychologiquement parlant à la hauteur.
Au fait, maman n'a plus fumé
depuis vendredi 2 au soir !!!!!!!!!!!!!!!!
Mardi,
bonne journée à l'école, à 11 h 30 papa vient me
chercher à l'école, me fait à manger et me ramène
à 13 h 30. A 16 h 30, il vient me chercher et m'accompagne au Judo, où
je revois mes copains de mon ancienne école (Elvis et Stéphane
de mon ancienne classe de CE1, Noé, Pierre...)
Mercredi 7 janvier, c'est
l'anniversaire de Maman : 39 !
Papi
Bilou, qui est en clinique de repos, depuis ce matin a 56 ans, le 6 janvier.
Je ne peux pas le lui souhaiter ni l'embrasser, mais malgrè sa dépression
et sa tête qui déraille, il sait au fond de lui que je pense à
lui très fort.
Ce matin, psychomotricienne et psy puis Mac
Do. Entre mes deux rendez-vous médicaux, avec Maman on a fait à
pied tout le tour des ramparts d'Antibes (du port à la place de Gaulle
!). Et en début d'après-midi Nathalie est venu me faire faire
mes devoirs (10 minutes !) et voir ce que j'ai fait depuis la rentrée,
et quelques exercices de math.
ici
Papa vient me chercher à l'école, et tous les deux m'accompagnent
chez Muriel, mon orthophoniste. Puis on va embrasser Mamiaia et tata Céline
(et les deux cabots !). On prend des nouvelles de Papi Bilou, il a changé
de chambre, il est en compagnie d'un homme de 52 ans qui n'est là que
pour se reposer après une sclérose en plaque. Il a toute sa tête
et parle beaucoup avec Papi, ce nouvel ami lui fait du bien et ça nous
rassure.
Jeudi
matin, Maman va chez Pascal, son coiffeur, à Cagnes sur Mer. Elle est
décidée, entre autre bonnes résolutions de la nouvelle
année, de changer de tête, de prêter plus attention à
son image et à elle en général. Elle redevient la brune
qu'elle est au fond d'elle (les brunes comptent pas pour des prunes !)
Ce
soir, Papa et Maman sont allés avec Tonton Sébastien voir Papi
Bilou, à la Clinique. Mamiaia y est déjà. La batisse est
belle (un ancien monastère), dans un superbe parc, un personnel aimable
et prévenant, mais Papi Bilou est toujours aussi angoissé et pessimiste
(les papiers médicaux, les autres malades, la durée du séjour
etc...). Chacun, ce soir, tente de le rassurer, ou d'argumenter, ou même
de l'enguirlander... chacun sa méthode... il faut du temps au temps !
Il est pris en charge par des intervenants compétants et en sécurité.
A attendons que le traitement fasse son effet et que Papi se remotive...
et on le retrouvera enfin !
Maman a eu un cadeau de la part de Papa :
le DVD "Making of du calendrier des Dieux du Stade" 46 rugbymen
français et leurs invités. Elle l'a immédiatement visionné
l'oeil fixe toute l'après-midi à gober des mouches ! Papa rigole
(un peu jaune je crois) elle dit que c'est moins vulgaire qu'un homme qui
regarde un film X. Elle c'est pour la beauté de l'art ! Mais bien sûr
!
Samedi
10, on va au ski, à Isola 2000 (voir page ski,/rubrique sports).
Ce avec Papi Dédé,Mamia, papa maman... et Roméo. J'inaugure
mon équipement tout neuf (chaussures, casque...) On arrive à 8
h 30, on va petit-déjeuner au "Rendez-vous". Cette année,
de 10 h à 12 h, c'est Rudy mon moniteur (c'est le mari de Nicole, ma
monitrice de l'an passé), il a appris à skier à maman quand
elle était petite. Il fait une journée magnifique et pas froid
du tout, et la neige est frâiche et en abondance... que demander de mieux.Le
midi, on va manger au resto "La Raclette" puis je pars sur les pistes
avec papa qui chausse les mini-ski de tonton (et qui est en survêt, vu
qu'il ne rentre plus dans sa combi !). Maman s'est fait offrir un ensemble bien
chaud super qualité pour son anniversaire. Puis, on est invité
chez Rudy et Nicole, il y a leur petite fille Ilona (on lui a acheté
à la hâte un mignon sac à dos peluche car les Hunzinger
nous ont déjà offert l'hospitalité l'an passé. La
jolie petite blonde m'accueille bien, je fais le timide, mais je l'aime bien,
elle m'impressionne car elle n'a pas froid aux yeux, mais elle me fait rigoler.
Elle tente encore de m'embrasser de force, elle essaye de m'attraper... comme
d'hab, elle me veut et je joue de sauvage (c'est le monde à l'envers
! ah, les filles d'aujourd'hui !). Nous, on joue, on grognotte, nos mamans échangent
quelques souvenirs d'enfance, nos mamies parlent des maladies de leurs parents
et nos papis parlent business... comme d'hab, papa suit la conversation comme
il peut, il regarde dehors, il aimerait habiter là, c'est vrai que l'appart
est super chouette, au soleil...
Dimanche
11, on va au restaurant "Le Clos Saint-Pierre" au Rouret, pour fêter
l'anniversaire de maman. Aujourd'hui, c'est la fête de la truffe dans
le village.
Le menu est excellent, le décor est raffiné, le service est agréable
et convivial . mais, moi je suis infernal, je parle fort, je me lève,
je veux tout manger... si bien qu'une cliente de la table d'à côté
dit à son mari "il est pas normal ce gosse, il est à la limite
du mongolisme". Maman qui voit au même moment le serveur arriver
avec une bougie allumée sur son dessert fond en larmes et confie ce qu'elle
vient d'entendre, la dame rougit... maman va pleurer dans les toilettes et va
fumer une cigarette dehors. Encore un repas pour son anniversaire gaché
par moi et cette idiote de bonne femme ! pardon maman !
Sur la place, des artisans, des animaux de la ferme...
Mardi
soir, je travaille bien au Judo. Papa et mon prof, Richard, sont contents. Maman
travaille toute la journée, elle rentre tard, mais papa m'a fait prendre
mon bain et fait faire mes devoirs... il a même donné à
manger aux chiens, fait réchauffer la soupe et mis la table... maman
n'en revient pas !
Lundi
12 au matin : piscine avec mon école, en
rentrant : dictée : o faute !
Mercredi 14 matin : psychomotricienne et psy.
Cette fois, avec Régine, ma psychiatre, j'ai bien avancé. Je
lui ai expliqué pourquoi je ne veux pas dormir seul dans ma chambre
et on a parlé ensemble de mon rituel du coucher... elle est contente
que je me sois enfin livré intimement. Maman m'avait mis en condition
et rassurée avant le rendez-vous, alors je me suis lançé...
j'ai osé car je suis en confiance avec Régine, elle me connait
bien, elle sait m'aborder. A 14 heures, Nathalie est venue pour les quelques
devoirs et surtout pour du soutien, des révisions (des exercices de
calcul, de vocabulaire, de grammaire...)
A la maison, les travaux de ravalement ont
commencé, c'est le grand nettoyage de toute la façade, des balcons
(dessus/dessous) au Karcher rotatif à 220 bars de pression ! bruyant
mais efficace !
Maman est allée parler avec Papi Bilou,
à la Grangéa. Il lui a confié ses angoisses (paranoïas
futiles du quotidien, ou crainte et humiliation lors des visites de son fils
cadet, tonton Sébastien, qui n'est pas très psychologue ! ou
imagination fertile projetée sur un avenir dessiné "catastrophique"),
il persiste à tenir un discours défaitiste, des propos négatifs
(et totalement infondés)... maman argumente calmement mais fermement
dans l'inverse, il entend raison par instant, mais il est encore faible pour
se débarasser de toutes ses idées noires. De nombreux patients
le saluent, certains l'invitent à jouer au Loto-Bingo, il refuse de
s'intégrer, se met à l'écart, prétend ne pas en
être capable... puis finalement, soudainement, se mêle à
eux et suit parfaitement le jeux... gagne même ! c'est bien de faire
travailler la mémoire et l'attention. Maman est soulagée et
ravie de voir qu'il fait quelques efforts... et surtout qu'il est tout à
fait apte quand il s'en donne la peine. Il dit perdre la mémoire, avoir
peur de se tromper, d'oublier çi ou ça : maman sort son carnet
et lui demande les horaires types de sa journée, prises des médicaments,
repas... il lui dicte les 8 rendez-vous hebdomadaires sans aucune hésitation
(ni erreur !) et termine en s'exclamant "tu sais, je me rappelle de rien,
je te dis, je perds la mémoire". Elle lui montre alors ce qu'elle
vient de noter et insiste "c'est bien toi qui vient de me dire tout ce
qui est écrit !?! alors arrête de t'entêter ! c'est toi
qui m'a tout dit !" Il persiste et plie le papier dans sa poche "au
cas où !" mais il a compris.
Elle réclame à l'accueil qu'il soit "enfin" pris en
charge par la psy de l'établissement, il est temps de s'occuper de
lui autrement qu'en l'abrutissant avec des médicaments qui ne suffisent
pas à modifier son autosuggestion négative. Il doit se vider
et entendre les mots clefs... ce n'est certainement pas en traînant
seul et au ralenti dans les couloirs qu'il va progresser. Il ne faudrait pas
que la clinique ne limite à encaisser les versements de la sécu
et de la mutuelle sans participer à sa guérison. Bien entendu,
c'est de leur intérêt financier de prolonger les séjours
des patients... Par contre la nouriture est excellente (cuisines sur place,
patisseries maison...) et le personnel attentionné.
Vendredi matin, je pique une crise de nerfs
parce que maman vient de me débrancher la Play Station qu'elle m'a
installée hier. Mootif : j'ai refusé de ranger le lait dans
le frigo. Je sais que c'est normal qu'elle me punisse parce que j'ai refusé
d'obéïr. D'autant qu'elle ne me demande pas grand chose et qu'elle
me l'a demandé poliment. Elle me dit que je suis responsable de mon
attitude et que je dois en assumer les conséquences, mais je suis trop
immature et "enfant roi" pour l'y résoudre. Elle est encore
déçue et triste de ce nouveau conflit, en colère par
les faits et culpabilisée par ma crise qui les a suivi, mes pleurs,
mes menaces, mon désarroi et mes angoisses... et elle pleure. Je suis
finalement plus docile et agréable ensuite, et on va à l'école
harmonieusement. Ouf !
Ce soir, papa et maman viennent me chercher ensemble à l'école,
mais une maivaise surprise les attend. La maîtresse et la directrice
leur font part de mes oeuvres des deux premières semaines. Elles leur
montre mes fichiers mal tenus... alors que les débuts semblaient prometteurs.
"Il peut, s'il veut". Je ne travaille pas, je mens, je tiens tête
quand on me démontre mes fautes, je donne de mauvaises excuses, je
réclame la fève à la cantine, je prend les chips dans
les mains d'une petite fille, j'en traite une autre de "vieille poule",
je me moque d'un enfant vietnamien, je dis à un autre qu"il est
noir et pue des mains"... bref, je n'ai toujours pas compris qu'il y
a les limites à respecter et qu'il ne faut pas faire et dire aux autres
ce qu'on aimerait pas qu'ils nous fassent et disent. La maîtresse, au
demeurant très psychologue, patiente et tendre, me met en garde, elle
va désormais me punir au même titre que les autres, il en est
terminé de ma période d'adaptation et d'amnistie temporaire.
La directrice dit "c'est lui qui va devoir céder. Nous, nous maintiendrons
à nos principes de respect et de travail"
Papa et maman surtout sont encore déçus et tristes... je promets
encore... !
Et du coup, je suis pas allé à
l'entrainement de Judo... Mais j'ai pas échappé au soutien scolaire
de Nathalie !
Samedi
17 , papa, maman et moi, on part à Mandelieu, sur les berges de la Siagne.
Cette fois, j'ai prévu le coup, j''apporte du pain pour nourrir mes copains
les canards...pas les mouettes ! mais; elles sont rapides alors je vise bien,
je jette du pain en particulier aux femelles, car les mâles ont tendance
à jouer d'autorité et elles n'ont presque rien, les pauvres. Et
puis, c'est des mamans, elles méritent plus d'être nourries. C'est
mon côté galant !
Je suis ravi car canards... et petits poissons viennent vers moi ! je suis fier
d'avoir fait une bonne action !
Dimanche
18 , après le déjeuner (lasagnes maison !) on va éliminer
les calories : je vais faire du vélo au port d'Antibes, sur le quai des
milliairdaires. Puis, les remparts étant interdits à la circulation,
on fait le tour du cap. On admire un type qui fait de la planche entrainé
par un immense cerf volant qu'il commande... il est hyper fort, il fait des
figures, va d'un sens à l'autre tout le long de la plage ! Puis, on va
faire le tour du Cap, vers la plage de la Garoupe. Je slalome entre les promeneurs
et les chiens. Papa m'achète des bonbons et maman le gronde. On rentre,
je suis crevé ! et content !
Maman
a un super coup de blues : entre mes tocs, mon comportement d'enfant roi, à
la maison et à l'école... Papi Dédé qui refuse toute
responsabilité quant à mes moindres caprices exhaussés
(venir me chercher dès que j'appelle, aller au resto et manger à
outrance, dormir avec moi, aller ici ou là dès que je l'exige
etc...) et qui l'a encore humiliée en la traitant de mauvaise (affirmant
qu'elle ne m'aime pas), Mamia qui l'a de nouveau trahie en faisant semblant
de comprendre le constat des psy, d'aller dans le même sens... et tenant
le discours opposé avec Papi Dédé... son compte en banque
vide...papa et son éternelle immaturité... sa patronne (sachant
souvent offrir les compliments qui touchent), peut se montrer blessante à
tort, alors que maman, entière et méticuleuse, effectue un travail
pointu d'un rapport qualité/prix sous-évalué et propose
spontanément des services... papi Bilou à l'hôpital...
Mardi 20 au matin, un camarade (d'origine
vietnamiene) de ma classe aborde maman pour se plaindre de mes moqueries,
maman m'oblige à présenter mes excuses et à lui serrer
la main, je m'éxécute après longue réticence.
Elle ne comprend pas pourquoi je me moque ainsi, cela me révolte et
m'attriste quand d'autres le font (à mon copain tahitien, ou dans les
films ou dessins animés).
Ce soir, je ne vais pas au Judo, papa est
allé voir Papi Bilou. C'est Papi Dédé qui vient me chercher
à l'école. Chez Tatie, il y a Mamia et Roméo. Pierrot
arrive, nous partageons une galette des rois... bien entendu, j'ai encore
la fève !
Papa vient enfin, puis Maman. Il est l'heure de dîner : ciao tout le
monde
Mercredi,
pas de psychomotricienne et pas de psy : maman n'a plus de sous ! j'ai pleuré
quand elle me l'a annoncé, j'avais envie de parler, de me confier...
mais 70 € par mercredi, ça chiffre et papa ne participant jamais...
!
...
ses insomnies qui s'agravent de mois en mois (elle ne dort plus que 2 à
3 heures par nuit) sa santé générale en prend un coup
elle en a réellement assez ! elle a mis tout en oeuvre, mais elle commence
à désespérer... elle se sent comme ça :
Jeudi
22, après ma séance d'orthophonie, papa et moi on rejoint maman
à la salledes fêtes de Golfe-juan, où mon club de Judo l'EJK
a organisé une soirée "Galette des rois" avec tirage
au sort en fin de dégustation. C'est super sympa, très conviviale
et familiale. On croise Noé, Sophie et Tony, et leurs parents. Maman
a dit bonjour à Jean-luc, Sophie et Marine avant qu'on arrive. Sophie
qui n'est pas très aimable et abrège peu discrètement par
un très impoli "bon, on y va !". Papa n'a donc pas envie de
se déplacer pour aller les saluer, vu qu'ils ne
Mais,
ce soir, malgré la bonne ambiance de ma soirée, je fais un rituel
encore plus long et pénible. Maman a fini par me hurler "bonne nuit"
dans une oreille... de colère, de rage... elle l'a regretté, elle
a peur de m'avoir crevé le timpan. J'ai été très
surpris et j'ai eu très mal, mais cela ne m'a pas calmé pour autant.
Vendredi
23, comme promis, la maîtresse fait le bilan de la semaine :" il
a fait des progrès, on sent qu'il se contient, qu'il prend sur lui pour
se maîtriser... il faut continuer, persévérer !"
le
font pas non plus ! Bref, on rencontre une petite famille très sympathique
et agréable à notre table. Je tire 2 fois la fève, j'ai
une couronne et participe à la photo des "rois et reines".
Par contre, aucun de nos tickets n'est pas tiré au sort pour gagner une
galette.On se couche plus tard que d'hab, d'autant que demain y'a école
! mais c'est pas grave !
le
soir, je vais à mon entraînement de judo. Ca va, je suis attentif
et "bon".
Samedi
matin : école ! dictée et poésie : bien !
Mercredi
28 : on reprend les vieilles habitudes : psychomotricienne et psy... et Nathalie.
L'après-midi, papa et maman vont rendre visite à Papi Bilou, moi
je peux toujours pas y aller... j'ai toujours pas 12 ans !
Depuis,
lundi, j'ai très nettement réduit mon rituel. Papa, puis maman
et c'est tout, je rappelle pas ! maman est ravie et papa plus calme.
Vendredi
30 : la maîtresse est contente de mes deux semaines... maman est aux anges...
récompense : ski à Isola !
Samedi 31 : debout à 5 h 30, on prend
papi Dédé, Mamia et Roméo à Cagnes à 6
h 30... et arrivée à Isola à 8 h ! Petit-Déj au
"Rendez-vous", moi j'attaque directement la journée par un
somptueux croque monsieur béchamel... à 10 h, mon moniteur Rudy
me prend en cours jusqu'à 12 h. Resto "La Buissonnière"
: lasagnes... et frites... tarte tatin, mais j'aime pas, alors j'échange
avec la glace vanille fraise de papa... Et ski avec Papa jusqu'à 16
h. (voir page sport/ski)
Le soir : raclette chez tata Céline
et tonton Sébastien, avac Mamiaia. Je me régale, papa me sert
à volonté, Mamiaia me sert du coca à raz-bord, alors
que maman ne veut pas... je me goinfre... les hommes regardent le foot (c'est
Nice qui est en traine de prendre une raclée !) les filles papotent
et moi je mange et je joue avec Rambo. Glace vanille que je dévore
en moins de deux... tata encore une autre part s'te plait ! allez... et ben,
j'suis pas près de maigrir avec une journée pareille, heureusement
que j'ai fait du sport !
Et dodo vers 22 h, bien mérité. Tatie m'a attendu.